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Par La plume de N. Ghis. le 2 Février 2021 à 15:21
Poème érotique
Amour Passion
Ma déesse fougueuse et passionnée!
Mon merveilleux rêve éveillé!
Quelles ardeurs dans tes élans amoureux!
Quelle passion dans tes insinuations!
Tes mots me brûlent plus que le contact de ta peau
Et réveillent en moi le désir de te faire l'amour.
Tu m'apportes, par tes expressions, une jouissance extrême
Qui m'entraînent dans ton jardin secret
Je m'enivre de sensations et oublie tout ici-bas.
Tu mets le feu à mon corps, dans mon sang qui,
Comme la lave brûlante d'un volcan, s'écoule en moi.
Par tes missives que je lis et relis avec passion,
J'entends ta voix si douce à mon cœur!
Elle m'entraîne dans une volupté merveilleuse.
Tes mots halent ma peau comme un soleil d'été.
Ô! Mon amour! Tes lettres me transportent vers le nirvana.
Je suis envoûté et à travers ce que tu m'écris,
J'imagine nos corps nus et luisants qui ploient
Et ondulent sous les caresses de nos mains,
Nos baisers ardents et gourmands de nos bouches enflamment nos sens.
C'est un concert de soupirs et de gémissements,
De petits cris de douleur mêlés au paroxysme du plaisir
Quand nos corps obéissent au désir fou de se donner l'un à l'autre.
Plus rien n'existe et ne retiens nos délires amoureux.
De se découvrir et sentir nos sexes ivres le plaisir, nous griser.
Nous évoluons avec tant de fougue et de désir,
Que nos corps luisants et ruisselants de fièvre
Voudraient se fondre pour ne plus faire qu'un.
C'est le royaume de la déesse de l'érotisme,
Cette belle et adorable créature orientale
Qui conçut l'amour charnel de par ses charmes envoûtants
Dans ses plus folles et intimes expressions,
Mais aussi dans les plus violentes pulsions qu'elle suscite...
Les préludes de l'amour sont aussi de se donner sans retenue :
Juste le temps de réveiller cette avalanche de sensations.
C'est la fuite en avant,
La fuite des amants condamnés à s'aimer follement,
Se désirer avec rage sans pouvoir s'appartenir jamais.
Dès que leurs esprits se rencontrent c'est la communion parfaite.
C'est l'amour et rien d'autre! L'amour sans éléments charnel.
Sans la peur d'être en faute et d'être découverts.
Dans ce jardin d'érotisme, la force de cet amour est phénoménale!
Il nous soulève jusqu'aux sommets des montagnes les plus vertigineuses.
Il allument des foyers gigantesques sous notre peau brûlante
Que n'éteignent point les flots des océans en furies,
Et les braises qu'il laisse en nos corps,
Couvent comme le magmas de ce volcan silencieux, endormit;
Mais prêt à se réveiller au premiers soubresaut de nos envies mutuelles
De l'acte d'amour que l'on voudrait éternel...
Amour Passion
Texte écrit en 2014
5 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 1 Août 2020 à 12:23
Miroirs de mon âme
Par quel miracle êtes-vous là ?
Que faites-vous dans ce visage ?
D'où venez-vous ? De quelles îles,Pour aborder à mon rivage ?
De quel port ? De quel bastingage
Vous aura jeté cet orage ?
Vous ! Voyageurs de l'inconnu !
Les naufragés de mes tempêtes !Serais-je cette terre promise
A je ne sais trop quel destin ?
Pour que, prisonniers de ma rive,
Vous essuyez de tels embrunsQui, en coulant, laissent la trace
D'un sillon humide et tenace
Sur le sable de ce visage
Qui n'est plus qu'un sombre rivage.La nuit descend en filigrane...
Miroirs ensommeillés de l'âme,
Vous qui venez du fond des âges !
Fenêtre du monde intérieur !
Les miroirs discrets de mon cœur !Petits lacs de mes émotions
Qui font, de mes larmes, un torrent !
Vous ! Les témoins de mes frissons !
Témoins de mes désillusions !Serais-je cette terre promise
A je ne sais trop quel destin ?
Pour que, prisonniers de ma rive,
Vous essuyez de tels embruns
Qui, en coulant, laissent la trace
D'un sillon humide et tenace
Sur le sable de ce rivage
Qui n'est plus qu'un sombre visage !
La nuit descend en filigrane...
Miroirs ensommeillés de l'âme !
Doux reflets de mes yeux rougis !
Mettez en veilleuse la flamme
Qui vous a conduit jusqu'ici !Vous êtes arrivés sur ma plage !
Vous êtes à votre port d'attache !
Miroirs ensommeillés de l'âme !
Je suis votre terre endormie.N. GHIS.
Janvier 2016
Le 04/08/2009
Vos œuvres sont géniales! Vous laissez parler votre cœur et votre âme, vous décrivez les choses de manière à nous faire voir ce que vous avez vu ou imaginé en les écrivant et surtout, elles nous parlent et c'est ça qui est le plus important.
Une seule chose à dire pour cela: Une vraie artiste !
7 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 1 Août 2020 à 12:20
( Prose )
Le point de non-retour
C'est un beau clair de lune propice à ma langueur,
Mais je suis seule à l'admirer : il n'est pas là ce soir.
Au clair de cette lune argentée, je sens battre mon cœur.
Il est triste et il se perd comm' le font les cœurs solitaires.
La beauté de ces nuits d'été parfumées, aux senteurs suaves et enivrantes,
Parfums d'orient propices aux rêves amoureux,
Toutes ces effluves sucrées me rappelant nos étreintes me font mal.
Mes pensées vont loin par delà les déserts et les mers
Et s'abîment dans les flots de mon désespoir.
Il n'est plus à mes côtés, il ne cherche plus à me parler,
Coupant le fil ténu qui nous reliait l'un à l'autre.
L'été est installé et réchauffe les cœurs.
Dans le miens s'est l'hiver bien avant les frimas.
Je ne sais pas pourquoi son cœur s'est refroidi.
Nos corps, plus que les mots, ne se sont plus exprimés.
Le temps est au beau fixe, mais la froidure givre mon âme.
L'heure n'est plus aux gestes d'amour enflammés.
L'indifférence s'est installée dans la moiteur de l' été.
La chaleur étouffante ne chauffe plus nos sens.
C'est une triste fin pour une histoire trop romantique.
Une triste fin pour un début si prometteur.
Une passion bercée de communes illusions.
Une triste romance condamnée par le mots « absence »
Et qui finit par un point de non-retour.
N. Ghis.
Ecrit le 10 Juillet 2010
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Par La plume de N. Ghis. le 1 Août 2020 à 12:06
Juste un rayon de lune
Juste un rayon de lune éclaire le lit blanc
Et caresse les draps ou sa pensée la tord.
Ils avaient rendez-vous au jardin sur le banc,
Mais n'est pas revenu et pleine de remord,
Le reproche en son cœur elle pleure sa défaite.
Il était amoureux, il désirait son corps.
Elle le croyait sincère, pour elle, c'était un fait :
Il ne faut jamais croire aux futiles accords !
Elle s'est donnée trop vite, amoureuse éperdue,
Ignorant la prudence, mère de la vertu,
Elle s'est offerte à lui sans réfléchir à elle
Espérant un amour qu'elle voulait éternel.
Sa nudité cachée sur le drap éclairé,
Elle repense à lui qui trahit son amour.
Que peut-elle espérer d'un destin fracturé ?
Les souvenirs son là pour y penser toujours.
Son bonheur n'était pas à porté de sa main !
Elle avait cru pourtant le frôler de ses doigts,
Mais l'amour, comme la vie, se fiche bien des lois !
Il va, il vient, s'ennuie pour fuir un beau matin.
Tout à son son infortune, elle respire les draps
Ou l'odeur de son corps mêlé à son parfum
La mettent en souffrance et dans tous ses états.
Elle n'est pas encore prête à prendre le chemin
Vers une guérison, l'oubli et la raison.
Elle se ferme sur elle, elle pleure et se morfond
Le téléphone portable à porté de sa voix,
Attendant un appel qui ne sonnera pas...N. GHIS.
Jean Philippe (site web) Le 16/07/2009
Ce que tu écris, c'est géant, mais je n' ai pas tout lu : il me faut du temps, car moi je m' imprègne de tes mots pour vivre des sensation forte. Bisous, Ghis. Jean-Philippe.
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Par La plume de N. Ghis. le 30 Juin 2020 à 08:44
Transparence (Alexandrin)
Transparence des âmes où la beauté se joue
D'un regard que l'amour enflamme d'un rayon
Et vient brûler les cœurs battants à l'unisson
Quand vient le doux moment d'un baiser sur la joue.
Un bonheur qui fleurit, un soupçon de douceur,
Une musique tendre ou pleure un violon
Et c'est l'embrasement en multiples couleurs
Lorsque les corps frémissent à perdre la raison.
Le chant d'un rossignol troublant seul le silence
Plus sensible aux amants qu'un orchestre parfait,
Transportant leurs émois devants leurs impatiences,
Bien plus forte est l'étreinte : l'amour a ses attraits...
Ils ont le regard clair, leurs esprits sont en phase.
Une douces envolées amoureuses est sans loi.
Ils se laissent porter par l'amour et la foi
En leurs gestes affolés les menant à l'extase.
Un bonheur qui fleurit, un soupçon de douceur,
Une musique tendre ou pleure un violon
Et c'est l'embrasement en multiples couleurs
Lorsque les corps s'unissent à perdre la raison.La main et la plume
03/05/2010
Sacem
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