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Par La plume de N. Ghis. le 20 Février 2019 à 13:22
Amours éphémères
Le temps de nos amours est court ! Je ne suis que ton obligé.
Laisse-moi te féconder puisque c'est l'heure de notre hyménée.
Emporte-moi vers tes désirs et dévoile-moi ta gracieuse volupté
Afin que je m'enlise en toi et que l'on se connaisse à jamais.
Je suis ton humble serviteur. Ton faiseur d'amour.
Celui qui n'est sur cette terre que pour t'apporter la félicité
En te permettant d'être fécondée afin de perpétrer ton espèce.
Tu est la sauvage fleur des terres lointaines, la perle des jungles tropicales,
Et je viens butiner ton délicat calice au couleurs vives et au parfum grisant.
Avec frénésie et le sens du devoir accomplit, je viens déposer en ton cœur
Mes hommages de mâles qui ne vit que pour t'apporter la renaissance.
Je ne suis que l'humble porteur d'amour. Le bel amant d'un jour.
Je m'en vais disparaître bientôt, non sans avoir apporté à d'autres fleurs
La semence pollinisatrice que je transporte sur moi et dont je profite
Pour, à mon tour, jouir de l'honneur de satisfaire la plus rare,
la plus belle de toutes les fleurs
Avant de mourir comme il se doit, en honorant ton coeur.
Après avoir parcouru le monde et vécu le meilleurs de ma vie.
Et puisque c'est mon lot de laisser à mes descendants,
Le suprême honneur de renaître un beau jours de printemps,
Moi le papillon ferait mon éternel retour pour encore te féconder
La prochaine année, au retour du printemps.
Je suis le beau papillon d'amour !
Roi parmi les insectes qui perpétuent la vie.
Puisque c'est là ma destinée après mettre accouplé, avant que de partir,
Je rendrai mon ultime hommage devant ta parfaite beauté
Qu'en me laissant mourir à tes pieds.
N. Ghis.
Poésie écrite le 06 Novembre 2015
9 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 20 Février 2019 à 13:05
Juste un rayon de lune
Juste un rayon de lune éclaire le lit blanc
Et caresse les draps ou sa pensée la tord.
Ils avaient rendez-vous au jardin sur le banc,
Mais il n'est pas venu et pleine de remord,
Le reproche en son cœur elle pleure sa défaite.
Il était amoureux, il désirait son corps.
Elle le croyait sincère, pour elle c'était un fait :
Il ne faut jamais croire aux futiles accords!
Elle s'est donnée trop vite amoureuse éperdue,
Ignorant la prudence mère de la vertu,
Elle s'est offerte à lui sans réfléchir à elle
Espérant en l'amour qu'elle voulait éternel.
Sa nudité cachée sur le drap éclairé,
Elle repense à lui qui trahit son amour.
Que peut-elle espérer d'un destin fracturé ?
Les souvenirs son là pour y penser toujours.
Son bonheur n'était pas à porté de sa main!
Elle avait cru pourtant le frôler de ses doigts
Mais l'amour, comme la vie, se fiche bien des lois !
Il va, il vient, s'ennuie pour fuir un beau matin.
Et dans son infortune elle respire les draps
Ou l'odeur de son corps mêlé à son parfum
La mettent en souffrance et dans tous ses états.
Elle n'est pas encore prête à prendre le chemin
Vers une guérison, l'oubli et la raison.
Elle se ferme sur elle, elle pleure et se morfond
Le téléphone portable à porté de sa voix,
Attendant un appel qui ne sonnera pas...N. GHIS.
Le 16/07/2009
Ce que tu écris, c'est géant, mais je n' ai pas tout lu : il me faut du temps, car moi je m' imprègne de tes mots pour vivre des sensation forte. Bisous, Ghis. Jean-Philippe.
8 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 20 Février 2019 à 12:54
Poème transformé en texte de chanson
Tendre souvenir
J'ai retrouvé dans un vieux livre
La fleur que tu m'avais donné.
Fleur des regret, toute aplatie,
La fleur de mes rêves enfuis.
Malgré le temps qui est passé
Et malgré cette fleur séchée,
Je garde encore au fond du cœur
L'image de ce doux bonheur
Lorsque tu m'as donné cette fleur.
Lisa, petite fille de l'été
Aux longs et blonds cheveux cuivrés !
Dieu, que ta peau était dorée
Sous le soleil de ce bel été !
J'avais vingt ans, la fleur aux dents.
La vie me semblait si facile en ce temps là,
Tout prés de toi, si belle, si douce,
Tendre Lisa...
Aujourd'hui, quand je repense
A nos jeux tendres, à notre enfance:
Adolescente dans ma vie,
Déjà si femme dans mes nuits !
Bien souvent je t'ai pris les lèvres
Dans mes rêves, dans mes rêves.
Bien souvent j'ai pensé te dire
Le secret de mes doux délires...
Et ce vieux livre de ma jeunesse
Garde encore la fleur tant aimée
Qui, dans mes doigts, me fait revivre
La jeune fille de mon passé.
Lisa, petite fille de l'été
Aux longs et blonds cheveux cuivrés !
Dieu, que ta peau était dorée
Sous le soleil de ce bel été !
J'avais vingt ans, la fleur aux dents.
La vie me semblait si facile en ce temps là,
Tout prés de toi, si belle, si douce,
Tendre Lisa... Tendre Lisa.
N. Ghis.
Texte écrit en 1983
Le 02/07/2009
Bonjour N. Ghis
Je ne sais pas quoi dire, tellement votre site est beau ! vous êtes une technicienne des mots !
Les textes sont magnifiques ! Vous écrivez ce que j'aurais voulu écrire : ce que j'écris, je pense, est plutôt "enfantin". Je reviendrai plus longuement, lire vos textes. Bonne journée !
Michelle.
4 commentaires -
Par La plume de N. Ghis. le 24 Décembre 2018 à 13:08
Texte libre
Doux fantasme de mes nuits
(Deuxième version plus courte)
La nuit, je rêve que je me glisse doucement prêt de toi,
Et sous la clarté de la lune, paisiblement endormie, je te regarde.
Je devine tes courbes encore enfantines
Qui me font soulever doucement le drap de satin.
Il me cachent beaucoup trop de belles choses !
Tu es ma déesse à la peau d'albâtre au grain fin et satinée !
Je caresse cette peau douce et tu t'éveilles à mon contact.
Mes doigts se perdent dans ta chevelure blonde et soyeuse,
Et je respire ton parfum enivrant qui me grise.
Tu es belle de partout mon amour!
Tu sembles si fragiles, si attendrissante,
Que seul l'amour que je te porte peut m'apporter la plénitude.
Tu es mon doux rêve énigmatique ! Ma douce beauté chimérique
Qui, chaque nuit, m'invite à la retrouver dans les méandres de mon imaginaire,
Par delà l’immensité d'un songe inaccessible à la réalité.
N. GHIS.
Texte revu et corrigé le 13 Avril 2016
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Par La plume de N. Ghis. le 11 Octobre 2018 à 12:52
Poème en vers libres
Pour moi, Ce qu'est l'amour
C'est un feu d'artifice qui jaillit dans nos yeux.
C'est milles étincelles sous la voûte des cieux.
C'est nos doigts enlacés, fougueux baisers volés.
C'est un sourire tendre, les yeux au fond des yeuxL'amour tisse entre nous une écharpe de lien
Qui nous fait vivre ensemble chaque jour, chaque nuit
C’est se sentir touché par la grâce divine.
C'est construire tous ses rêves autour de l'être aimé.
Regarder tous les deux vers le même côté.
Emprunter un chemin confiants, main dans la main
C'est avoir une épaule sur laquelle s'appuyer.
C'est trouvé chaque soir le chemin de ses bras
Pour pouvoir ronronner comme un tout petit chat.
L’aimer, l’ idolâtrer, même quand il n’est pas là.
C'est divin! C'est magique! Ça s'appelle l'amour!
Pour vous comme pour moi ça rime avec toujours...
Et si c’était offrir un bouquet sans raison
De fleurs, de chansons, de baisers papillons!
L'amour! Le bel amour! Ce sentiment confus.
Ces sensations diffuses qui fond désirer l'acte
Et nous pousse à nous fondre, à ne faire plus qu'un.
l'amour! Le bel amour!
C'est aussi aimer l'autre sans fard, le matin.
Sentir son oreiller quand il s'en est allé.
Accepter l'importance d'une distance temporaire.
Accepté la distance quand l'être aimé est loin.
Savoir rire de tout parce qu'on est ensemble.
Se téléphoner, se dire "je t'aime!" Et raccrocher.
Accepter son aimé(e) en le(la) voyant changer.
Car la beauté ne dure que l'espace d'un été;
Que l'espace d'un réveil, l'espace d'un matin,
Pour qui veut mesurer le temps que dure sa vie.
Et toutes ces années filant à tire d'ailes
Vont nous toucher aussi sans qu'on y prenne garde.
Et l'amour de sa vie peut subir l'agonie
Qui vieillira son corps plus vite que le notre.
Que restera-t-il, alors, de ce si bel amour?…
Il faut aimer encore, puisque l'on s'est choisit!
Capter l'aura de l'autre sans le toucher vraiment.
Se mirer dans ses yeux miroir amoureusement.
Dépasser le visible pour ne plus qu'aimer l’âme…
Ce n'est pas si facile d'aimer toute une vie!
Combien on vu périr leurs doux serments d'amour?
Profitons de la vie qui nous donne la jeunesse
Bien assez tôt viendra le temps de la vieillesse...
Et ce qui vaut pour l'un, viendra aussi pour l'autre.
L'amour! Le vrais! Le fort! Non pas que le physique,
C’est aimer l'intérieur, l'être pour ce qu'il est.
Bien plus que le charnel qui meurt avec le temps,
C'est l'âme qui survit quand le corps nous trahit.
Et c'est s'aimer vraiment que dépasser l'envie
De posséder un corps, enveloppe charnelle,
Qui renferme l'esprit qui a toujours vingt ans
Quand le corps décharné se disperse au vent.
Il faut savoir aimer bien plus que posséder!
Quand la beauté n'est plus, assez de babillage!
Assez de badinage! Plus de marivaudage!
L’amour se fiche bien qu'enfin nous vienne l'âge. Quel âge?
Le temps d’aimer l’amour comme on aime à vingt ans,
Est passé à jamais. Est passé pour toujours…
Beaucoup ne savent pas ce que veut dire aimer!
Ils passe dans leur vie sans connaître l'amour.
Les aventures passées, il ne reste plus rien.
Et c'est seul que l'on part pour un autre séjour...
L'amour! Le bel amour, nous est donné un temps
Pour apprendre à aimer plus que les apparences.
Lorsqu'on vit un amour capable de ces choses,
Alors, on peut se dire qu'on sait ce qu'est l'amour.N. Ghis.
Texte écrit en 2002
Le 04/08/2009
Vos œuvres sont géniales! Vous laissez parler votre cœur et votre âme, vous décrivez les choses de manière à nous faire voir ce que vous avez vu ou imaginé en les écrivant et surtout, elles nous parlent et c'est ça qui est le plus important.
Une seule chose à dire pour cela: Une vraie artiste. Toutes mes félicitation pour savoir oser nous livrer vos pensée les plus intimes.
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