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    Au jardin de vénus



     Ô ! Quelle belle journée ! Venir dans ton jardin d'éden,

    Voyager plus loin que mes désirs et mes ardeurs, quelle félicité !

    Tu m'enivres doucement par ton essence et tes effluves.

    Tu permets que je me délecte de tes attraits aux formes délicates,

    Tu me désaltères de ton suc que je goûte par petites lampées.

    Tu laisses mon corps s’enduire de la poudre veloutée de ta peau,

    Abreuver ma bouche de ta délicieuse liqueur florale,

    Me délecter et m'enivrer de ton parfum vanillé

    Et deviner battre ton cœur à travers ses pulsations *"fleurines".

    Telle une liane qui me veux prisonnier de tes charmes.

    Tu laisses des traînées de pollen parfumé sur mon corps

    Et sous ta volonté, je me perd dans ta toison végétal.

    Tu m'affoles et je me noie dans tes atours qui m’enveloppent.

    Je respire la douces exhalaisons de ce parfum qui m'attire.

    Lorsque tu m’apparais au milieu de cette jungle " Orchidienne "

    Dans la transparence incertaine d'une brume légère et matinale,

    Me laissant entrevoir ta douce féminité,

    Tu me laisses m'égarer dans ta délicieuse floraison

    Et je suis comme envoûté au bord du lac de mes émotions.

    Petite fée aux dangereuses formes gracieuses et pleines !

    J'attouche avec délice ta beauté aux couleurs changeantes

    Et découvres ton hymen que mon envie de te rejoindre enivre.

    Pourquoi lutter contre ce désir de m'unir à toi ?

    Tu m'animes d'un ardent besoin de te féconder,

    De me fondre en toi, frémissant de cette envie que j'ai de te polliniser.

    Te connaître mieux me rend impatients.

    Ma douce nymphe au contours gracieux !

    Je suis ton serviteur. M'unir à toi, est là mon seul désir !

    Accordes-moi le droit de goûter à ton intimité offerte !

    Je ne suis là que pour l'honorer de ma semence voyageuse.

    Divine fleur ! Ma vie est brève ! Deux jours me séparent de la fin.

    Je frissonne et m'enfièvre ! Fais-moi boire à ta coupe enchantée

    Pour ne plus que désirer la fin qui m'est dû de mourir à tes pieds.

     

    N. GHIS. 

     

    Au jardin de vénus

    Texte écrit en octobre 2015

     


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    Comme-ci Comme-ça  Ceci-Cela

     

    bonjour-anime.gif 

    "Jeux de mots juste pour m'amuser " 

     

    Tube souris!

    Ceci-Cela  

    Comme-ci Comme-ça

    (La chipie ou Le chat et la souris)

     

    Pour faire ceci, je voudrais bien que tu sois là.

    Pour faire cela, il ne faudrait pas que moi

    Je fasse ça tout simplement pour que tu sois

    Auprès de moi parce que moi, j'ai besoin de toi.

     

    Avec ceci, je pourrais bien faire cela.

    Avec cela, je pourrais faire plus que ça.

    Avec cela, je saurais faire des dégâts.

    C'est bien pour ça qu'il faut te méfier de moi.

     

    Pour faire comme-ci, ou bien pour faire comme-ça,

    Il ne faudrait pas que je me serve de toi

    Puisqu' entre nous, tout est finit et c'est pour ça

    Que je ne dois pas te manipuler comme ça.

     

    Mais c'est plus fort que moi, même si je veux pas

    Te faire de mal parc'que tu m'aimes et je le voit !

    J'ai trop envie de faire de toi mon pantin.

    C'est trop facile : je sais que tu ne diras rien !

     

    Si, malgré tout, je voulais faire ceci ou ça ?

    Il ne faudrait pas que tu ne permettes ça,

    Car tu serais alors, esclave de ma loi,

    Et je ferais de toi, bien plus que tu ne croies.

     

    Pour faire de toi, tout ce que je veux, croie-moi,

    Je suis capable d'inventer n'importe quoi !

    Je suis capable, quoi que tu fasses ou que tu dises,

    De te faire faire, pour moi, les plus grosses bêtises !

     

    Si mon désir est de te reconquérir,

    Si c'est mon plaisir, il faut que tu prennes garde à toi !

    Car ce que femme veut, on dit que Dieu le veut,

    Et si je le veux, c'est sûr, tu reviendras vers moi !

     

    Je pourrais faire tout ceci ou bien tout cela !

    Pour te récupérer, qu'est-ce que je n'ferais pas !

    Et s'il faut que j'en arrive jusque là,

    C'est clair: tu peux commencer à te faire du tracas !

     

    Il ne fallait pas me montrer ta gentillesse !

    Il ne fallait pas me vouloir autant que ça !

    A trop montrer de choses, forcément on y laisse

    Des plumes et ça aussi, ça fait mal et ça blesse !

     

    Tu ne peux ne peux me mentir que je ne sache déjà !

    Tu ne peux rien me faire, que te méfier de moi !

    Tu ne peux que t'enfuir, mais tu m’échapperas pas

    Car, je ne permets pas que ça m'arrive à moi !

     

    Je sais bien que quand on aime, on ne compte pas,

    C'est bien pour ça que je ne me laisse pas atteindre, moi !

    C'est moi qui mène le jeu, et c'est bien mieux comme ça !

      Pour mon plaisir laisse-moi  jouer avec toi.

     

     C'est pour tout ça que je me laisse pas mettre en cage !

    C'est pour tout ça que moi je me serre de toi !

    Je te l'ai dis ! Si toi, tu veux encore de moi ?

    T'es la souris, et c'est moi qui suis le gros chat !

     

    N. GHIS. 2016

    chat qui dort sur un canapé 

    Texte écrit le 25 Avril 2016

     

    Comme-ci Comme-ça  Ceci-Cela


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    Le poète et sa muse

    http://ekladata.com/09xu_0h7DylaIy2Mzn79cUPrsN4/LE-POETE-ET-SA-MUSE.mp3 

     

     

    Il garde un doux secret bien caché en son cœur,

    Rêve d'un jour, d'une nuit, d'un jardin secret

    Ou dorment ses pensées pareilles aux jolies fleurs

    Qui poussent en son ennui à travers ses regret.

     

    Il était une foi une muse en émoi

    Qui cherchait le poète pour lui conter sa foi,

    Lui redonner l'envie de chanter les louanges

    De l'amour éternel qui fait chanter les anges.

     

    Elle lui donna tant que ses mots s'envolèrent,

    Coulant comme des notes accordées à sa lyre,

    Emportés par le vent léger de ses délires

    Qui, jusqu'à elle, en des vers délirants se posèrent.

     

    Dans la brise parfumé' d'un soir de printemps,

    Vénus en cet instant désire le poète,
    Mais sa muse
    est la seule qu'il cherche dans sa quête

    L'inspiration lui vient de son merveilleux chant.

     

    Heureux il se soumet à cet accouchement

    De tous les mots choisit que lui souffle sa muse.

    Il en est amoureux et souffre en même temps

    De cet éloignement qui fait que ses mot s'usent.

     

    Mais sa muse dans l'ombre veille à ses attentes.

    Elle accorde au zéphyr le sens de ses pensées

    Pour souffler au poète les mots apprivoisés

    Qui sauront l'inspirer et la rendre présente.


    Dans la brise embaumé' de ce soir de printemps,

    Le poète amoureux lui chante ses louanges

    Et la belle répond, muse parmi les anges,

    Messagère d'amour, elle est de tous les temps.

    N. Ghis. 

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     Texte écrit le 19 Mai 2010 

     

    sceau copyright 

     

      

    Le poète et sa muse 

    jean phi (site web) Le 15/09/2009

    Ton blog est très beau, j'aime la poésie, surtout l'écrire, chez toi j'en ai lu deux pour l'instant car j'aime lire et j'ai apprécier les mots, les comprendre et bien sur comprendre l'auteur et entré en lui, vivre avec ses souffrances, ces joies, ces peines, etc. J'aime ta poésie, continue car si tu t'arrête tu va me décevoir. MAGNIFIQUE  ! BISOUS JP.

    Le poète et sa muse 


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  • Le point de non-retour

     

    Le point de non-retour

     

    Le point de non-retour



    C'est un beau clair de lune propice à ma langueur,

    Mais je suis seule à l'admirer : il n'est pas là ce soir.

    Au clair de cette lune argentée, je sens battre mon cœur.

    Il est triste et il se perd comm' le font les cœurs solitaires.

    La beauté de ces nuits d'été parfumées, aux senteurs suaves

    Et enivrantes, parfums d'orient propices aux rêves amoureux,

    Toutes ces effluves sucrées me rappelant nos étreintes me font mal.

    Mes pensées vont loin par delà les déserts et les mers

    Et s'abîment dans les flots de mon désespoir.

    Il n'est plus à mes côtés, il ne cherche plus à me parler,

    Coupant le fil ténu nous reliant l'un à l'autre.

    L'été est installé et réchauffe les coeur

    Dans le miens s'est l'automne bien avant les frimas,

     Et je ne sais pourquoi son cœur s'est refroidi.

    Nos corps, plus que les mots, ne se sont plus exprimés.

    Le temps est au beau fixe ; mais la froidure givre mon âme.

    L'heure n'est plus aux gestes d'amour enflammés.

    L'indifférence s'est installée dans la moiteur de l' été.

    La chaleur étouffante ne chauffe plus nos sens.

    C'est une triste fin pour une histoire trop romantique.

    Une triste fin pour un début si prometteur.

    Une triste histoire bercée de communes illusions.

    Une triste romance condamnée par le mots « Défense »

    Et qui finit par un point de non-retour.

    N. Ghis.

    Le point de non-retour

    Ecrit le 10 Juillet 2010

     

    Le point de non-retour

     

     

     


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    Le Sonnet

    Il se décompose comme suit:

    14 vers en tout.

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    La vie, la mort.

     

    La vie est un roman austère ou fantaisiste

    Dont nul ne peut prévoir l'ordre et le dénouement

    Et le chemin suivi jusqu'au dernier moment

    Se fait dans un brouillard cotonneux qui persiste

     

    Si le frêle roseau plie au vent et résiste

    L'arbre est parfois détruit par l'aveugle élément

    Pour les uns, en plein jour, pour les autres nuitamment

    La mort vient ricaner, surgit à l'improviste.

     

    Chacun garde secret son meilleur souvenir

    L'enfance à des rayons que rien ne peut ternir

    La jeunesse et l'espoir de parvenir au faite...

     

    Mais comment refuser un instant de bonheur

    Quand l'amour, triomphant est le roi de la fête

    Et que n'apparaît pas l'ombre d'un rançonneur.

     

    N. GHIS.

     

    En principe, on ne doit pas employer deux fois le même mot.

    Je vous souhaite bon amusement et beaucoup de patience

    En apprenant les principes de base et règles fondamentales de la poésie;

    Mais ce n'est pas une obligation! (sourire)

     

    N. Ghis. 


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