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    Mon frère : fiction 

    Mon frère : Tristesse

     

    Mon Frère



    J’ai le regret de toi, mon frère.

    J’ai le regret de ton absence.

    Tout ce qui vît sur cette terre

    Me fait regretter ta présence.

     

    Ta femme prie, ton enfant pleure.

    La souffrance habite nos cœurs.

    Un oiseau chante. Ô! Désespoir!

    Et je t’appelle dans le noir...

     

    Tu avais une femme, un bébé!

    Il fallait que tu en profites

    Pourquoi es-tu partis si vite

    En nous laissant désemparés

     

    Deux frères ne se quittent jamais.

    Te souviens tu de notre enfance

    Quand à cache-cache l’on jouait?

    Qu’elle fût courte ton existence!

     

    C'est moi qui ai cett' maladie!

    C'était toi le champions de ski!

    Sportif, en forme et toujours gai:

    A ta mort, nous n'étions pas prêt.

     

    Vingt ans, tu ne les avais pas!

    Si un jour l'on m'avait dis ça,

    Je n'en aurais pas cru un mot!

    Toi! Dans un sombre tombeau?...

     

    Pourtant, c’est vrai! Tu as gagné!

    Je ne pourrai plus te trouver!

    Je le regret de toi mon frère;

    Mais je sais que, là-haut...tu sais.

     

    N.GHIS.

     

    (Décès du jeune homme en 1980)

    Texte écrit en 1980

    La Rose De Janvier

    Mon frère : fiction


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    Cette vie que tu vas nous donner

     

     

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    Cette vie que tu vas nous donner

     

    Ton ventre peu à peu s'arrondit et s'affirme

    Et je vois dans tes yeux la fierté s'installer

    Quand les gens te regardent et semble remarquer

    Ton petit ventre rond qui te rend si radieuse.

    Dans tes gestes, déjà, la tendresse maternelle

    Te fait prendre et ranger chaque chose avec amour

    Tout, en toi, me révèle le miracle charnel

    Et je t'aime plus fort, plus encore chaque jour.

    Tu me prends chaque soir la main et tu la poses

    Su ce ventre tout rond qui est ton univers

    Et je suis tout heureux devant cette petite chose

    qui prend de l'importance dans le nid de ta chair.

    Devant ton air inquiet, moi je fonds de tendresse

    Et je bénis le jour ou l'on s'est rencontrés.

    Chaque jour je me sens un peu plus comme un père

    Même si c'est pas moi qui porte le bébé.

    Je suis un fou d'amour devant toi jeune mère

    Et, à travers ton corps je caresse l'enfant.

    Déjà je fais pour lui des projet d'avenir

    En voyant, peu à peu, ton ventre s'arrondir.

    Oui, je suis fou d'amour devant toi, jeune mère.

    Béat d'admiration, je ne peux que t'aimer!

    J'ai fais de toi ma femme et toi tu as su faire

    Naître en toi cette vie que tu vas nous donner.

     

    N. Ghis.

    Cette vie que tu vas nous donner

    Texte écrit en 1975

    La Rose De Janvier 2016


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    Les années de l'enfance 

    Les années de l'enfance

    Les années de l'enfance

    Dans ce berceau tendu de bleu ou tu reposes

    Je te regarde étonnée mon tout petit.

    Tu est si frêle mon bébé et si fragile!

    Tu commences ta vie et déjà tu combats.

    Dans ton léger sommeil, tu pleures et te débats.

    De la fragilité, tu n'as que l'apparence,

    Puisque Dieu t'as donné la force de l'enfance.

    Penchée sur ton berceau, j'écoute vivre ta vie

    Qui, dans son inconscience, mobilise la mienne.

    Je t'ai voulu si fort, espérée si souvent,

    Qu'à ta venue au monde, j'en ai pleuré du sang.

    Et je suis là, penchée sur tes moindres soupirs.

    Je tremble en caressant tes petites mains graciles.

    Je t'ai nourri d'amour, façonné de mon corps,

    En te donnant le jour, j'ai côtoyé la mort.

    Pendue à tes sourires, à tes gestes d'enfants,

    J'attends avec patience de voir ta première dent.

    Je guette avec amour l'instant du premiers pas

    En pensant que c'est lui qui t'éloig'ra de moi.

    Je sais très bien qu'un jour, pourtant, tu partiras.

    Ce jour-là et si loin et si proche à la fois,

    Que malgré moi j'y pense et je me dis souvent

    Qu'elles passent bien trop vite les années de l'enfance...

     

    N.GHIS.

    Les années de l'enfance

    Texte écrit en 1985.

    La rose De Janvier 2016

    Les années de l'enfance


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    Cœur qui saigne

    Cœur qui saigne

     

    Cœur qui saigne.



    Ce soir c'est la fin.Plus aucun espoir.

    Mon cœur est en peine. Mon cœur ne va pas.

    J'ai le cœur blessé. Savez-vous pourquoi?

    Mon corps est malade quand il n'est pas là

    Et mon cœur s'emballe lorsque je les vois.

    Ils se tiennent la main. Ils semblent si bien!...

    Il s'en est allé sans un mot pour moi.

    Sans même un regard. Sans se retourner.

    C'est pour cette femme qu'il m'a sacrifié.

    Savez-vous pourquoi mon moral est bas?

    Je me sens si mal trop loin de ses bras.

    Quand je pense à lui, tout mon cœur se sert.

    Il est à une autre. Je ne suis que l'autre!

    Il est pour une autre, il n'est plus pour moi.

    Pourquoi tant de peine? Pourquoi ai-je froid?

    D’où vient cette haine dont je ne veux pas?

    Des envies de haine? Je ne le peux pas!

    Pourquoi mon cœur saigne? Pourquoi ais-je froid?

    Si mon corps a froid, lui sait le pourquoi;

    Mais il en a cure. Sa vie n'est plus moi.

    Son bonheur est neuf et loin de mes bras...

    Son bonheur est neuf et il est sans moi...

     

    N. Ghis.

    Texte Ecrit en 1999

    La Rose De Janvier

     

    Cœur qui saigne

     Texte Ecrit en 1999

    La Rose De Janvier 2016

     


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    Le chant de l’eau



    Dans la tiédeur d’une fin d’après-midi,

    Allongée sous un cerisier en fleur,

    Une herbe à la bouche, les yeux rêveurs,

    Perdus dans un fleurissement aux exquises couleurs, j’écoute.

    Tout prés de moi coule un ruisseau

    Et le chant de son eau me ravit l’âme.

    On dirait une jeune fille qui rit?

    Y' aurait-il une fée cachée dans les herbes hautes des berges de son lit ?

    Serait-ce elle qui jette des étoile sur les vaguelettes animées par le courant?

    Son rire, pareil au son mélodieux d’une harpe,

    Emplis mes oreilles et mes yeux de couleurs et de notes

    Qui s’égrainent et se dispersent le long des berges vertes

    Où l’eau claire clapote. Elle est gaie notre eau! Gaie et bavarde;

    Mais son clapotis me plaît et je comprends son langage:

    Elle me raconte ses voyages dans de verdoyants paysages,

    Elle me dit que sa vie est douce et que son lit est fait de mousse.

    Tantôt rivière, chute ou cascade, elle contourne ou elle saute

    Monts et collines, gorges profondes, vallées tranquilles puis,

    Malicieuse elle disparaît dans les entrailles de la terre.

    Au cours de son périple, elle se charge de magnésium,

    De minéraux bénéfiques et nécessaires à notre santé

    Pour ressortir beaucoup plus loin, dans des pays bien loin, trop loin...

    L’eau est source de vie et son chemin est sans obstacle ni limite.

    Connaissez-vous le chant de l’eau?

    Avez-vous pris le temps de l’écouter chanter cette eau si claire,

    Si pure, si bonne à boire lorsque la soif vous tenaille?

    Non! Vous ne connaissez pas le chant de l’eau?

    Alors, allongez-vous sous un arbre pas très loin d’un ruisseau:

    De préférence un cerisier en fleurs qui plonge ses racines en terre.

    Mettez une herbe à votre bouche et, les yeux rêveurs,

    Perdus dans un fleurissement aux exquises couleurs, écoutez.

    Ecoutez l’eau qui chante. Ecoutez l’eau parler. Ecoutez-là rire.

    Ecoutez cette eau qui coule à l’infini.... J'aime le chant de l'eau!

     

    N. Ghis.

     

    Le chant de l’eau

    Texte écrit en 1975

    La Rose De Janvier 2016

    Le chant de l’eau


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