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    Les années de l'enfance 

    Les années de l'enfance

    Les années de l'enfance

    Dans ce berceau tendu de bleu ou tu reposes

    Je te regarde étonnée mon tout petit.

    Tu est si frêle mon bébé et si fragile!

    Tu commences ta vie et déjà tu combats.

    Dans ton léger sommeil, tu pleures et te débats.

    De la fragilité, tu n'as que l'apparence,

    Puisque Dieu t'as donné la force de l'enfance.

    Penchée sur ton berceau, j'écoute vivre ta vie

    Qui, dans son inconscience, mobilise la mienne.

    Je t'ai voulu si fort, espérée si souvent,

    Qu'à ta venue au monde, j'en ai pleuré du sang.

    Et je suis là, penchée sur tes moindres soupirs.

    Je tremble en caressant tes petites mains graciles.

    Je t'ai nourri d'amour, façonné de mon corps,

    En te donnant le jour, j'ai côtoyé la mort.

    Pendue à tes sourires, à tes gestes d'enfants,

    J'attends avec patience de voir ta première dent.

    Je guette avec amour l'instant du premiers pas

    En pensant que c'est lui qui t'éloig'ra de moi.

    Je sais très bien qu'un jour, pourtant, tu partiras.

    Ce jour-là et si loin et si proche à la fois,

    Que malgré moi j'y pense et je me dis souvent

    Qu'elles passent bien trop vite les années de l'enfance...

     

    N.GHIS.

    Les années de l'enfance

    Texte écrit en 1985.

    La rose De Janvier 2016

    Les années de l'enfance


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    Cœur qui saigne

    Cœur qui saigne

     

    Cœur qui saigne.



    Ce soir c'est la fin.Plus aucun espoir.

    Mon cœur est en peine. Mon cœur ne va pas.

    J'ai le cœur blessé. Savez-vous pourquoi?

    Mon corps est malade quand il n'est pas là

    Et mon cœur s'emballe lorsque je les vois.

    Ils se tiennent la main. Ils semblent si bien!...

    Il s'en est allé sans un mot pour moi.

    Sans même un regard. Sans se retourner.

    C'est pour cette femme qu'il m'a sacrifié.

    Savez-vous pourquoi mon moral est bas?

    Je me sens si mal trop loin de ses bras.

    Quand je pense à lui, tout mon cœur se sert.

    Il est à une autre. Je ne suis que l'autre!

    Il est pour une autre, il n'est plus pour moi.

    Pourquoi tant de peine? Pourquoi ai-je froid?

    D’où vient cette haine dont je ne veux pas?

    Des envies de haine? Je ne le peux pas!

    Pourquoi mon cœur saigne? Pourquoi ais-je froid?

    Si mon corps a froid, lui sait le pourquoi;

    Mais il en a cure. Sa vie n'est plus moi.

    Son bonheur est neuf et loin de mes bras...

    Son bonheur est neuf et il est sans moi...

     

    N. Ghis.

    Texte Ecrit en 1999

    La Rose De Janvier

     

    Cœur qui saigne

     Texte Ecrit en 1999

    La Rose De Janvier 2016

     


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    Le chant de l’eau



    Dans la tiédeur d’une fin d’après-midi,

    Allongée sous un cerisier en fleur,

    Une herbe à la bouche, les yeux rêveurs,

    Perdus dans un fleurissement aux exquises couleurs, j’écoute.

    Tout prés de moi coule un ruisseau

    Et le chant de son eau me ravit l’âme.

    On dirait une jeune fille qui rit?

    Y' aurait-il une fée cachée dans les herbes hautes des berges de son lit ?

    Serait-ce elle qui jette des étoile sur les vaguelettes animées par le courant?

    Son rire, pareil au son mélodieux d’une harpe,

    Emplis mes oreilles et mes yeux de couleurs et de notes

    Qui s’égrainent et se dispersent le long des berges vertes

    Où l’eau claire clapote. Elle est gaie notre eau! Gaie et bavarde;

    Mais son clapotis me plaît et je comprends son langage:

    Elle me raconte ses voyages dans de verdoyants paysages,

    Elle me dit que sa vie est douce et que son lit est fait de mousse.

    Tantôt rivière, chute ou cascade, elle contourne ou elle saute

    Monts et collines, gorges profondes, vallées tranquilles puis,

    Malicieuse elle disparaît dans les entrailles de la terre.

    Au cours de son périple, elle se charge de magnésium,

    De minéraux bénéfiques et nécessaires à notre santé

    Pour ressortir beaucoup plus loin, dans des pays bien loin, trop loin...

    L’eau est source de vie et son chemin est sans obstacle ni limite.

    Connaissez-vous le chant de l’eau?

    Avez-vous pris le temps de l’écouter chanter cette eau si claire,

    Si pure, si bonne à boire lorsque la soif vous tenaille?

    Non! Vous ne connaissez pas le chant de l’eau?

    Alors, allongez-vous sous un arbre pas très loin d’un ruisseau:

    De préférence un cerisier en fleurs qui plonge ses racines en terre.

    Mettez une herbe à votre bouche et, les yeux rêveurs,

    Perdus dans un fleurissement aux exquises couleurs, écoutez.

    Ecoutez l’eau qui chante. Ecoutez l’eau parler. Ecoutez-là rire.

    Ecoutez cette eau qui coule à l’infini.... J'aime le chant de l'eau!

     

    N. Ghis.

     

    Le chant de l’eau

    Texte écrit en 1975

    La Rose De Janvier 2016

    Le chant de l’eau


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    La valse de l'hiver

     

    La valse de l'hiver

    (Texte poétique)

     

    C'est l'hiver, le soir tombe et il fait froid, mais moi j'aime l'hiver! J'aime rester bien au chaud quand dehors le vent souffle. J'aime entendre dans l'âtre la bûche qui se tord, se plaint et qu'elle crépite sous la bonne chaleur de la cheminée. Quand il fait ce temps, dans ce silence d'or, j'aime tout en lisant un bon livre assise confortablement au coin du feu dans mon fauteuil préféré, entendre le tic tac tranquille de l'horloge familiale qui a survécu héroïquement à toutes les génération passées présentes et à venir qui marquera encore allègrement les heures de la douceur de vivre de mon cottage bien protégée des rigueurs de l'hiver. Je me sens tellement bien dans mon petit cocon rassurant et douillet!

    Le désir d'un bon thé bien chaud me dit qu'il est bientôt cinq heure et il me donne envie de m'en délecter avec quelques petits biscuits à la cannelle. Le liquide  ambré coulant dans ma gorge me réconforte et me fait comprendre combien je suis privilégié lorsque je constate que tant de personnes sans abris, affamées, se meurent dans le froid mordant le cet hiver rude et sans pitié pour la faible humanité que nous sommes sans un toit pour nous protéger et un bon feu pour nous maintenir dans une quiétude plus que rassurante.

    Après une gorgée divinement appréciée, ce breuvage fumant peut encore attendre un peu: je ne suis pas pressé d'en boire une seconde et je suis si bien ainsi dans la parfaite chaleur de mon nid douillet quand, au dehors, la tempête fait rage et que la maison se plaint de tous ses murs sous les asseaux de ce vent qui mugit et siffle en voulant se glisser de force sous mon épaisse porte d'entrée fermée à double tours. C'est que j'aime ma maison et son passé et j'aime tous les souvenirs qu'elle renferme!...

    J'entend la bise qui souffle et les volets craquer tout en profitant égoïstement de mon bien être. Curieuse, je lâche un moment ma tasse de thé et ma lecture pour regarder au dehors ce spectacle hivernal qui suscite chez moi la peur de n'être pas à l'abri comme le sont ces pauvres gens qui ont nul part ou aller. Que l'existence est dur et impitoyable pour qui n'a jamais eu la chance de lui sourir au moins une fois dans sa vie!...

    Il me semble que le vent s'est calmé juste assez pour laisser place à la neige qui s'est mise à tomber. Derrière ma fenêtre, à l’abri de la tourmente, j'observe le moindre mouvement suspecte d'animaux n'ayant pas eu le temps de se mettre en sûreté. Je guette la moindre apparition qui se serait perdu dans ce blanc immaculé. Il me semble cette année que le manteau neigeux va tenir et former un tapis de silence. Pendant un temps, il sera vierge de toutes traces venant souiller ce paysage grandiose qui s'offre à ma vue. Pour l'heure, pas un enfant ne se risque à faire un bonhomme de neige. Aucun de ces petits garnements, dans cette fin du jour à peine amorcée, ne sort faire de la luge...

    Sous un ciel plombé, le nez à la fenêtre, je fixe les flocons qui tourbillonnent en tous sens. Je suis absorbée par ce spectacle de neige, émerveillée au delà de mes émotions. Hypnotisée par la valse des flocons, mon regard se brouille et je me sens comme en apesanteur quand soudain le sol semble se dérober sous mes pieds qui me paressent ne plus toucher terre. C'est une sensation inexpliquée et délicieuse à la fois que de se sentir en communion avec le ciel! Je suis comme aspirée parmi les flocons qui dansent autour de moi dans une chorégraphie céleste et soudain, c'est l'extase! C'est l'instant merveilleux qui fait que J'ai comme l'impression de voir danser l'hiver!

     

    N.GHIS.

    La valse de l'hiver

    Texte modifié le 16 Mars 2016 

    La Rose De Janvier  


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    Et si l'on ne rêvait plus?

    Et si l'on ne rêvait plus?



    Si l'on ne rêvait plus, nous ne serions que néant.

    Quelque chose d'indéfini dans l'infini de la galaxie...

    Sans le rêve, nous n'aurions plus aucune raison d'être.

    Rêver éveillé, c'est ce qui défini notre identité.

    C'est ce qui nous permet de réaliser nos projets.

    Nous avons tous besoin de rêver! Rêver : c'est le sel de la vie!

    Rêver éveillé, c'est l'esprit qui se libère de ses entraves.

    C'est lui permettre de s'évader et oublier pour un temps ses soucis.

    Rêver éveillé, c'est s'éloigner de la réalité et côtoyer l'irréalité.

    Rêver éveillé, c'est vraiment frôler l'irréalisable

    Qui, par  le fait de rêver sur une idée qui germe de notre inconscient,

    Devient, à force de  justement rêver sur cette idée, un  projet réalisable.

    Ne pas rêver, c'est être un être non fini.

    Rêver éveillé, c'est se perdre dans cet infini qui nous définit.

    C'est avoir un jardin secret ou se réfugier.

    Rêver éveillé, c'est avoir un idéal à sois.

    C'est donner libre court à ses pensées sans en ressentir les méfaits.

    C'est savoir se jouer de ce qu'est notre vie si décevante soit-elle.

    Rêver éveillé, c'est se complaire dans ses fantasmes.

    Rêver éveillé, même trop, même mal, c'est un besoin vital.

    C'est se construire une virtualité pour atteindre sa propre réalité.

    C'est garder quelque part une âme d'enfant.

    S'évader de cette existence que l'on aurait voulu autre.

    La vie ne fait que ce qu'elle veut; mais nos rêves sont à nous!

    L'homme ne fait que ce qu'il peut selon le destin qu'il se construit;

    Mais ses rêves le font grandir si son âme est généreuse.

    Il ne nous reste que le rêve pour nous sentir plus heureux.

    Il ne nous reste que le rêve pour toucher la voûte des cieux.

    Rêver éveillé, c'est atteindre  l'impossible; l'inaccessible étoile.

    Mais en rêvant, que l'homme prenne garde de ne pas rêver trop grand!

    Si l'homme ne rêve plus, la vie ne  vaut plus  la peine d'être vécu!

    L'inutilité de la nature humaine se fait sentir et la réduit dans on humanité.

    Il n'y a plus rien de possible sans le rêve qui est essentiel à notre raison d'être...


    N. Ghis.

    les belles romantiques 

     

    Texte écrit en 2005

     


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