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    Poésie 

     

    "Ils se sont promis l'un à l'autre pour une vie entière.

    Ce ne sera pas facile: ils en sont conscients;

    Mais ils s'aiment et ils pensent à ce que sera leur vie à deux, s'il y arrivent?...

    Ils sont confiants en leur amour et ils se racontent leur vieillesse

     

     

    Vieillir ensemble



    Quand l'hiver cognera aux portes de nos âges,
    Que la vie chantera, en nous, beaucoup moins fort,
    Que de profondes rides marqueront nos visages,
    Lorsque nous fêterons, heureux, nos noces d'or,

     

    Dans le fond du jardin, tout prés de la fontaine,
    Là, où le chèvrefeuille en grappes embaumé's
    Vient caresser le banc des ses senteurs qui traînent,
    Nous viendrons nous asseoir pour mieux nous rappeler.

     

    Alors nous, nous dirons tous nos petits secrets.
    Nous, nous ressouviendrons des milles petits riens
    Qui nous auront permis de toujours nous aimer
    Malgré les mauvais jours jalonnant le chemin.

     

    Nos mains se chercheront, vieillies; mais obstinées.
    Et nos corps amoureux, enlacés; mais lacés,
    Voudront revivre encor' les doux moments passés.
    Les instants merveilleux de nos premiers baisers.

     

    Les yeux au fond des yeux, nous ferons, attendris,
    Le bilan de nos vies, des printemps entassés,
    Des souvenirs communs jalousement gardés,
    Et nous seront heureux de la route accomplie.

     

    Lorsque nous seront vieux ridés pas les merveilles
    Que nous aurons vécu au long de ces années,
    Lorsque je serais vieux et que tu seras vieille,
    Nous reviendrons oser, les mains plus fort serrées.

     

    Quand nous seront tous deux parés de cheveux blanc,
    Nous, nous contemplerons, assis sur notre banc,
    Nos cœurs emplis d'émoi, comme de jeunes gens
    Et nous serons très fiers d'être restés confiants.

     

    Les larmes aux paupières, nous nous dirons:"Je t'aime!"
    Avec, dans le regard, l'amour de nos vingts ans,
    Assis sur notre banc, tout prés de la fontaine,
    Là où le chèvrefeuille embaume tant et tant.

     

    N. Ghis.

    Texte écrit en  mai 1979

     

     


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    Doux fantasme de mes nuits 

    Poème érotique : Poème Fiction

    Explication et justifications s'il en est besoin!

     

    "Je suis femme et quand on est femme, on ne dit pas ces choses-là"

    Ah ! Oui ! Et pourquoi donc ? Moi, j'ose parler des choses de l'amour,

    Parce que, comme dans l'amour, le côté masculin et féminin se rejoignent.

    Et pour quelle raison les femmes n'oseraient-elles pas parler de l'acte d'amour

    Comme le ferait un homme avec des mots plus cru dans le contexte  actuel

    Qu'est le manque de respect concernant la femme

    et certainement moins poétiques que je ne sais le faire :

    Justement parce que je suis une femme et que j'aime la délicatesse en toutes choses!…

    Je déplore que beaucoup d'hommes aient perdu le sens du romantisme!

    Je vis pleinement ma féminité et je revendique en même temps

    Cette appartenance aux deux sexes, mais romantiquement...

    Dans chaque homme sommeil un côté féminin même si la plus part s'en défendent

    Et il en est de même pour les femmes! Pourquoi nier l'évidence ?...

    J'aime la délicatesse chez un homme ! Les hommes grossiers : très peu pour moi !

    Je n'aime pas la vulgarité chez un homme lorsqu'il parle des femme ou à une femme!

    Chez certains hommes, leur façon de s’adresser aux femmes me révolte!

    Se croient-ils plus virils en étant grossiers ? J'exige le respect de la part des hommes !

    Je considère l'amour comme un hommage envers la femme et non pour le simple plaisir de l'homme !

    C'est à ce moment que l'acte d'amour prend toute sa légitimité et sa beauté !

    Le vice, la perversité, le manque de respect envers une femme est négatif et malsain.

    Ces hommes qui se complaisent dans le vice, la violence, la perversité , font penser à des animaux.

    Ils ne sont que des moitié d'hommes égocentriques, sans foi ni loi et surtout, des lâches qui ne respectent rien !

    Ils ne faut pas qu'ils oublient que c'est la femme qui donne la vie! Ils ne sont que des reproducteurs!

    D’un autre point de vue, les filles ne se respectent pas elle-mêmes depuis la libération sexuelle :

    les hommes se sont trouvés complètement désorientés par rapport aux comportement des filles,

    et de certaines femmes vicieuses et vulgaires qui déprécient la femme qu'il y a en elles. 

    Je suis tout à fait au fait de cette révolution des sexes ; mais, de grâce !

    Un peu plus de retenue et moins de vulgarité, mesdames et mesdemoiselles !

    Respectez-vous vous-mêmes si vous voulez que l’on vous respecte  

    Le fil ténu qu'il y a entre l'acte d'amour et le vice,

    devrait vous faire comprendre la différence entre la beauté de l'acte et le malsain de la chose...

    Doux fantasme d'une nuits

     Doux fantasme d'une nuit

     

    La nuit, je rêve que je me glisse lentement dans sa couche,

    Et sous la clarté de la lune, paisiblement endormie, je la contemple

    Et devine ses dunes laiteuses, ses courbes affolantes abandonnées à la nuit.

    J'ai peur de la réveiller en soulevant délicatement le drap de satin

    Qui me cache les contours de son corps que je désire ardemment.

    Ses cuisses et ses jambes sont longues, fines et sculpturales.

    Elle est ma déesse à la peau d'albâtre douce et satinée.

    Mes mains frôlent sa peau que je caresse tendrement.

    Elle s'éveilles sous mon contact et ses lèvres se laissent apprivoiser

    Par mon baiser lorsqu' elle m'accueille en m'offrant sa nudité sans retenue.

    Mes doigts se perdent dans sa chevelure d'ébène  abondante et soyeuse.

    Je respire le parfum de cette peau délicate qui m'ensorcelle.

    Exalté, je suis emporté par l'envie que j'ai de l’envelopper de mon délire.

    Elle ne résistes pas à mes à mes avances qui se font pressantes.

    Je pose mes lèvres délicatement sur sa bouche entrouverte

    Qui se soumet avidement à l’exigence de mon baiser.

    Elles sont douces, pulpeuses et vanillées, tel un fruit mûr au goût de miel.

    Ses petits seins se dressent comme une invite à mon désir.

    Le rose de ses mamelons m'attendrit et me trouble.

    Ils semblent si fragiles, si attendrissants que, délicatement,

     Ma langue en titille les petites framboises qui se durcissent

    En émergeant de leur léthargie silencieuse.

    Elle soupires d'aise et s'abandonne au plaisir de  mon étreinte amoureuse.

     Je promène mes mains sur sa peau  qui frissonne sous mes caresses.

    Je la sent frémissante entre mes bras.

     Mes mains cherchent son hymen secrètement cachées

    Dans le triangle soyeux de sa féminité qui allument mes ardeurs.

    Elle gémis, elle languis  de moi et m'invites à la prendre.

    Je ne peux  plus attendre à l'idée de nous appartenir  dans un élan passionnel.

    Ma verge se tend, la pénètre doucement tout en la couvrant de baisers

    et je m'unis à elle lentement, délicatement laissant monter le plaisir.

    Elle  me fait ressentir son désir à la douceur de mes gestes

    Qui la transportent et la fait s'abandonner toute entière au plaisir de l' amour.

    Je suis à son écoute et ses plaintes étouffées m'enhardissent.

    Commence alors ce lent mouvement de vas et viens.

    Ses reins se cambrent et me font comprendre ses attentes.

    Je veux qu'elle ressente ce mélange de douleur et de douceur

    Qui font naître en nos corps les sensations tant espérées

     D'une jouissance mutuelle lorsque deux êtres s'aiment, 

    Et que seul l'amour peut emporter dans une plénitude partagée.

    Au petit matin, je me réveille  déçu de n'être pas près d'elle.

    Seuls, mes draps ont su garder le souvenir tenace d'un songe irréel.

    Ce n'était qu'un rêve : le doux fantasme d'une nuit... 

     

    N. GHIS. 

    Doux fantasme d'une nuits

    Texte écrit le 27 Juin 2001

    La Rose De Janvier

    Doux fantasme de mes nuits


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    Détermination

    Sur cette photo j'ai 20 ans (1967) et cela faisait tout juste un un an que j'étais sortis du Bon Pasteur d'Arras, dans le nord le la France. Lorsque je suis sortie de ce pensionnat, avec mes diplômes en poche, j'ai été embauché tout de suite comme hôtesse d'accueil dans un grand drugstore américain.

    C'est aussi l'époque ou je n'étais pas loin de rencontré mon cher mari

    Jean-Michel qui était un tout jeune pompier professionnel à Versailles. Nous nous sommes rencontré à la mi-septembre 68 et nous nous sommes mariés le 11 janvier 1969 : je n'avais pas encore 22 ans.

    Lorsque j'ai écris cette poésie, je ne le connaissais pas encore.

    Je peux dire aujourd'hui que j'ai réussi pleinement ma vie. Ho! Ce ne fut pas facile tous les jours car l'argent manquait déjà à cette époque; mais à force de caractère et de ténacité, nous avons réussi tout ce que nous avons entrepris. Il suffit de vouloir pour pouvoir et surtout savoir ce que l'on veut faire de sa vie!...

     

    Détermination

     

    Détermination

     

    Par delà les remparts d'une vie incertaine.

    Au bout des souvenirs gravés dans ma mémoire

    Et le long des sentiers et chemins de ma vie:

    J'essaie de découvrir pourquoi je suis ici.

     

    Au détour d'un soupir trop longtemps contenu.

    Dans le cœur révolté d'une jeune fille incomprise

    Refusant de devoir être une femme soumise,

    J'essaie de deviner ce que sera ma vie. 

     

    Je recherche une trêve entre la vie et moi.

    Je chercherai sans trêve ce pourquoi je suis là.

    Je n'ai pas eu la vie dont je rêvais enfant.

    Ce n'est pas cette vie dont je veux maintenant.

     

    Je veux vivre mes rêves ! Connaître tout de moi !

    Et deviner l'envers de ce qui est l'endroit !

    Quelque part est caché la clef de ce mystère,

    Et j'irai la chercher jusque dans l'au-delà. 

     

    Chaque fois que mon cœur se laisse apprivoiser,

    Je rêve d'un amour qui serait partagé,

    Quand je me sens déçue, que mes espoirs sont bafoués:

    Je referme ma porte aux serments déguisés.

     

    Et, par delà mes peines, mes espoirs et mes peurs,

    Par delà mes erreurs et mes rancœurs tenaces,

    Bien plus que mes efforts pour mieux sauver la face,

    Je cherche à découvrir pourquoi je suis ici.

     

    Je ne veux pas d'amour qui ne s'rait que mensonge !

    Je veux vivre un amour sincère, sans tromperie !

    Un concentré d'amour dont je veux profiter !

    Un concentré d'amour trop longtemps refréné.

     

    Au fil du temps passé sur mes années  perdues.

    Dans l'existence morne d'une enfance meurtrie.

    Dans les yeux de la fille que j'aurai voulus être.

    Dans la plate existence d'une fille sans amis.

     

    Dans tout ce que je suis. Dans tout ce que je fais.

    Dans ce qui fait ma vie présente et imparfaite.

    Dans ce qui reste en moi intériorisé :

    J'essaie de découvrir ce que me veut la vie.

     

    Elle me doit l'amour ! J'ai le droit d'être aimée !

    J'ai le droit de rêver, d'avoir des émotions !

    Je veux vivre un bonheur sur lequel j'ai ses droits !

    J'ai trop besoin d'amour, j'ai tant besoin de ça !

     

    N.GHIS.

    Détermination

    Texte écrit en 1967


    Détermination


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    Doux fantasme de mes nuits



    La nuit, je rêve que je me glisse lentement dans ta couche,

    Et sous la clarté de la lune, paisiblement endormie, je te regarde.

    Je devine tes dunes laiteuses et tes courbes affolantes.

    Doucement, je soulève le drap de satin

    Qui me cache les contours de ce corps que je désire ardemment.

    Tu es ma déesse à la peau d'albâtre douce et satinée! 

    Ma main frôle la tiédeur de cette peau que je caresse,

    Et tu t'éveilles sous mon contact.

    Tu m'accueilles en m'offrant ta nudité et tes lèvres amoureuses.

    Exalté, je suis emporté par l'envie que j'ai de toi.

    Je pose ma bouche délicatement sur tes lèvres qui,

    Dans ton sommeil léger, me sont offertes,

    Douces, vanillées, pulpeuses tel un fruit mûr au goût de miel.

    Tes petits seins se dressent comme une invite à mon désir.

     Délicatement, ma langue en titille les bouts qui se durcissent.

    Le rose de tes mamelons m'attendrit et me trouble.

    Ils semblent si fragiles, si petits, si attendrissants!

    Tu soupires, tu gémis, tu languis et m'invites à te prendre.

    Mes doigts se perdent dans ta blonde chevelure soyeuse

    Et je respire ton parfum si doux qui m'ensorcelle.

    Tes cuisses et tes jambes sont longues, fines et sculpturales.

    Mes mains cherchent ton hymen secrètement cachées

    Dans le triangle soyeux de ta féminité qui allument mes ardeurs.

    Je ne peux plus résister.

    Ma verge se tend et te pénètre lentement, délicatement,

     Attisant ton désir qui s'offre à la douceur de mes gestes

    Qui te transportent et te fait t'abandonner au plaisir.

    Je suis à ton écoute et tes plaintes étouffées m'enhardissent.

    Commence, alors, ce lent et douloureux vas et viens attisant notre plaisir.

    Tes reins se cambrent et me font comprendre tes attentes.

    Je ressens ce mélange de douleur et de douceur qui me traverse

    Et me pousse à t'en aimer que plus fort.

    Notre désir est au bord de son accomplissement

    Qui fait naître en nos corps ces sensations tant espérées

    Que seul l'amour peut apporter dans la plénitude

    D'une jouissance mutuelle de deux êtres qui s'aiment.



    N.GHIS.



    Texte écrit le 27 Juin 2001

    La Rose De Janvier

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    Poème érotique : Poème Fiction



    "Je suis femme et quand on est femme,

    ces choses là ne se disent pas"

    Ah! Oui! Et bien moi, j'ose les dire!

    Comme dans l'amour, le côté masculin féminin se rencontre

    Et pour quelle raison les femmes n'oseraient-elles pas parler de l'acte d'amour

    Comme le ferait un homme avec des mots certainement moins poétiques

    que je ne sais le faire?...

    Je revendique mon appartenance aux deux sexes,

    parce que dans chaque homme,

    sommeil un côté féminin même s'ils s'en défendent, et "vis et versa".


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    L'éveil du poète

      

    Est poète celui qui sent vibrer son âme

    Et qui la cherche, ardent, pressé de découvrir

    La puissance qu'il a pour attiser sa flamme

    Et pour la cultiver sans jamais l'appauvrir.

    Il lui faut éveiller l'inconnu qu'il ignore

    Et qui pourtant est LUI, mais qu'il ne peut saisir.

    Le rayon capturé se disperse, incolore,

    Exaspérant son rêve autant que son désir.

    Cependant il perçoit l'ineffable musique

    Qu'il voudrait exprimer avec des mots trop lourds,

    Il les polit, les change, exigeant, tyrannique,

    Pour les rendre aussi doux qu'un tissus de velours.

    Il écoute une voix qu'il tente de traduire

    Mais ne sait exprimer ce qu'il a ressenti.

    Son espoir cependant ne cesse pas de luire :

    D'un courage certain, sa Muse l'a nanti.

    Puis un jour, la partie engagée est gagnée,

    Ses chants sont plus profonds et s'avèrent meilleurs,

    De magiques échos sa verve est imprégnée

    Car il a découvert la piste des " ailleurs"...

    Il lui faut sans pitié se soumettre à l'angoisse

    User patiemment l'écran fait par l'oubli,

    Retrouver quelques joies ou le passé se froisse,

    Ne jamais consentir un funeste repli.

    Le poète se doit de capter l'invisible,

    De le sertir de songe et de réalité,

    Puis, irisant sont vers aérien, et sensible,

    De faire à ce trésor un écrin de beauté.

     


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