• Quai de gare

      

    Quai de gare  

     Quai de gare

     

    C'est un très doux baiser que ma main lui destine.

    Ma bouche l'y a posé quand ses yeux de gamine,

    A travers cette foule ont recherché les miens,

    Inspirant à mon cœur l'amour d'un collégien.

     

    Son air de petite fille fragile qui à peur,

    Je l'avoue humblement à capturé mon cœur

    Mais sur ce quai de gare, ce train qui va partir

    Me dit qu'il est trop tard. Comment la retenir?

     

    Je n'aime pas les grands départs ni les adieux!

    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux,

    Mais il lui faut partir! Je ne peux rien y faire!

    Je ne peux que blaguer, lui sourire ou me taire.

     

    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille!

    Si j'avoue mon amour: vais-je gagner la bataille?

    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire?

    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus parti?

     

    Si j'osais lui avouer tout ce qui me tourmente?

    Je la persuad'rais de ne plus s'en aller!

    Je lui rappellerais notre complicité,

    Nos rires, nos joies, nos jeux, notre amitié troublante...

     

    Je voudrais tant lui dire: «Je t'aime éperdument!»

    Mais je ne connais pas quels sont ses sentiments.

    Je vais laisser ce train l'emporter loin de moi

    Parce que je suis idiot et que je n'ose pas.

     

    Je n'aime pas les grands départs, ni les adieux!

    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux;

    Mais il lui faut partir! Je ne peux rien y faire!

    Je ne peux que blaguer, lui sourire ou me taire.

     

    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille!

    Si j'avoue mon amour? Vais-je gagner la bataille?

    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire?

    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir?

     

    Sur ce quai de départ, ses yeux rivés aux miens

    Dévoilent les pensées que je devine en elle.

    Ses mains cherchent les miennes, nos visages s'approchent

    Et insensiblement, nos lèvres enfin se prennent.

     

    Cette foule m'indiffère: je suis sur un nuage.

    Que m'importe tous ceux qui partent en voyage!

    Sur le quai de la gare, nous regardons le train

    Qui prend de la vitesse emportant avec lui

     

    Des inconnus qui croisent un instant notre vie

    Seuls et indifférents, allant vers leur destin.

    Nous avons su à temps comprendre qu'on s'aimait.

    Nous aurions pu gâcher nos chances à tout jamais!

     

    Je n'aimais pas les grands départs ni les adieux!

    Bien malgré moi venaient des larmes dans mes yeux:

    Mais tout ça, c'est finit! Elle ne s'en va plus:

    Je peux donc lui sourire, la prendre dans mes bras,

     

    lui avouer ma flamme! Lui décrire cet amour

    Qui embrase mon cœur depuis nombre de jours...

    J'aime ce quai de gare qui nous a réunit!

    Fera t-elle pour longtemps son chemin dans ma vie?...

     

    N.Ghis.

    Quai de gare

    Texte écrit en 1985

    La Rose De Janvier 2016

     

    « Douleur d'un cœur qui aimeLa vieille maison d'autrefois »

    Tags Tags : , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Vous devez être connecté pour commenter