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Par La plume de N. Ghis. le 4 Avril 2018 à 17:54
Mes nuits auprès de toi
Les nuits sont douces auprès de toi
Douces tes lèvres sur mes doigts.
Tes yeux me brûlent et sans remord
Suivent les courbes de mon corps.
Lorsque les matins nous découvrent
Au creux des draps, tout endormis,
Douces tes lèvres sur ma bouche
J'aime tes yeux quand tu souris.
Que valent alors tous les châteaux
d'Espagne, d'ailleurs, de n'importe où !
Notre nid douillet nous tient chaud
Et notre mansard' est chez nous.
Tant que nous serons l'un à l'autre,
Que nous ne vivrons que pour nous,
Que nous importe tous ces autres
Qui ne savent qu'être jaloux
Les nuits sont douces auprès de toi
Douces comme ta bouche sur mes doigts
J'ai mis tous mes espoirs en toi
Aime-moi très fort. Aime-moi !
N. Ghis.
Texte écrit en Avril 1972
Brahim (site web) Le 31/07/2011
La trace de mon passage ne sera jamais aussi belle que ce que vous nous offrez.
Merci. Pédagotec
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Par La plume de N. Ghis. le 15 Décembre 2017 à 18:14
Souvenir de jeunesse
Déclaration
Comme les pins qui brillent ou la rosée
Qui recouvre les fleurs au matin,
Et qui forme la fente perlée
Qui glisse lentement et si bien :
Une larme des tes yeux est née
Pour briller encore un instants
Avant de glisser lentement
Sur ta joue douce à embraser.
Comme les vers arbustes des campagnes
Qui se dessinent à peine sur l’horizon
Tu te courbes avec charmes
Pour m’offrir des mélodies sans nom.
Et comme les cailloux blanc des ruisseaux
Écoutent le chant cristallin de l’eau
Je gouttait avec délice les tendres échos
De ton amour amour qui m’est si cher.
Jean-Claude Lefebvre 1963
Hier, en rangeant des papiers de poésies très anciennes. J’ai retrouvé parmi des feuilles de vieux cahiers à spirales jaunit par le temps, datant de 1963, un poème de Jean-Claude : mon premier amour de jeunesse. A cette époque, j’avais 15 ans : lui en avait 17.
Avec une vie mouvementée comme celle que j'ai eu jusqu'à mes vingt ans, je ne croyais pas retrouver ce poème un jour. Le redécouvrir m'a surprise et m'a rappelé ce beau jeune homme dont j'étais follement amoureuse.
J'ai retranscris son poème ici car après de si longues années, avoir de nouveau cette poésie innocente entre les mains, arrive encore à me toucher, et ne pas en fixer définitivement le texte sur mon blog serait nier ma première histoire d'amour que dans un fond de ma mémoire, je n'ai jamais oublié. Qu'est t-il devenu ? Il a fait sa vie, j'ai fais la mienne, et j'espère pour lui qu'elle a été heureuse comme je le suis avec mon mari Jean-Michel. S'il a vécu, Il aurait aujourd'hui 72 ans.
Nous étions sages à notre époque. nous nous touchions que du bout des yeux… et du bout des lèvres aussi... mais ce que nous ressentions était fort et nos baisers gagnaient en intensité sans pour autant toucher aux interdits. Ce poème me rappelle tellement de choses de mes années de liberté qui n'ont pas été si nombreuses ! Cette poésie maladroite est né spontanément de son cœur (avec des petites fautes d'orthographe), traduisant ce qu’il ressentait pour moi.
Nous nous sommes aimés plusieurs mois, puis nous avons été séparés par la vie. Il m'est arrivé pendant longtemps de retrouver, dans mes rêves, Jean-Claude au détour d'une rue, de se reconnaître et de prendre des nouvelles de nos vies respectives, installés à la terrasse d'un café. Nous étions encore jeunes et nous cherchions à savoir, l'un, l'autre, ce que nous étions devenu. Étions-nous mariés ? Avions-nous des enfants ? Étions-nous heureux ? Puis le rêve s'effaçais sans avoir eu vraiment la réponse à nos questions. Un regret, pour moi, de ne jamais avoir pu donner une fin à notre histoire et à chaque fois, ce pincement au cœur...Les premières amours qui se terminent subitement, sans raison font très mal !
N. Ghis
Un premier amour ne s'oublie jamais...
Un premier amour d'Isabelle Isabelle Aubret
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Par La plume de N. Ghis. le 24 Juillet 2017 à 18:41
Contemplation solitaire
Sous un ciel d'agonie voilé de brume pâle
Juché sur un rocher, je contemple la mer.
Le vent, en mugissant, se repent en rafales
Et mêle à mes cheveux humides sa colère.Il se calme un instant puis, reprend de plus belle
Et, comme s'il regrettait sa soudaine accalmie
Redoublant ses assaut avec effronterie
Il frappe et couche à terre les arbustes rebelles.De la crinière des vagues par l’écume blanchie,
Se forment des rouleaux qui grondent et s’amplifient,
Semblants prendre aux troupeaux de chevaux emballés
Le bruit de leurs galops mille fois multiplié.La nature sauvage que mes sens devinent
Se révèle grandiose à mon âme chagrine.
Je me sens si petit : presqu’un grain de poussière
Devant l'indéfini du ciel et de la terre.Et je suis là, vaincu, devant la vaste mer.
Songeant à cet espace qui m’apparaît sans borne,
Je me sens écrasé par l’immense univers
Qui renferme la vie sous des milliers de formes.Poésie écrite en 1985
N. Ghis. 2015 /2016
Le 28/08/2009
Chère Ghis, je te laisse un petit mot, car je sais que tu les aimes, et que ton blog en manque. Tu me vois admiratif de la gentillesse avec laquelle tu incites les gens à commenter ton univers, alors que moi, c'est à peine si je ne leur en donne pas l'ordre. Pourquoi devrions-nous chacun rester dans notre monde, toi les belles lettres, moi le cinéma et la télé ? A quoi tout cela sert-il ? D'échange, n'est-ce pas ? On n'écrit pas pour soi, ni pour les copains qui vont forcément passer, mais pour tous les autres, les anonymes, qui deviendront peut-être des amis... Si je n'étais pas tombé sur ton blog, je ne serais sûrement pas venu sur Oldiblog, et je n'aurais jamais soupçonné qu'une telle poétesse habitat le beau département varois. Et c'est grâce à toi que j'ai la plupart des amis "virtuels" que j'ai aujourd'hui. Un grand merci donc, Ghis. Puisse tous les autres visiteurs avoir autant de reconnaissance à ton égard.
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Par La plume de N. Ghis. le 20 Juin 2017 à 20:07
Fiction
Douleur d'un cœur qui aime
De mon amour pour toi jaillit une étincelle.
Je sens monter en moi une brusque chaleur
Qui fait trembler mon corps et enivre mon cœur:
C'est un feu de désir dont l'ampleur ensorcelle.
*
Saisir l'instant futil' de ce désir coupable,
Rêve insensé que sert cette intense douleur,
Mon âme est égarée, mon esprit est coupable,
Je me sens envahis de fièvre et de couleurs.
*
Je t'aime le matin, sans toi, je suis moroses.
Au voile de ma peine, se mêle un goût de rose
C'est le goût de ta peau imprégné pour toujours.
Sur ma langue et mon corps où couve un feu d'amour.
*
Je t'aime et devient fou devant ton corps de femme !
Laisse-moi te bercer sous ce beau clair de lune.
Je t'aime éperdument et brûle telle une flamme
Mais tu peux me rayer d'un seul trait de ta plume.
Je ne possède rien pour trésor, que mon cœur.
Que m'importe ma vie si elle n'est plus que brume
Qui fait que ma torture n'est que peine et que peur,
Quand la douleur me tord comme un fer sur l'enclume.
Si tu devais un jour me laisser, solitaire,
Je ferais de mon cœur le seul dépositaire
De ma blessure d'amour, sans nul autre secours,
Vivant mon infortune, sans l'espoir d'un retour.
N. Ghis.
Poème écrit en 2012
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