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    Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.

    Vers libres 

    Elle n'y croit plus

     

      Elle n'y croit plus

       

    Elle dissimule en son regard la trace d'un souvenir fort :

    D'une passion qui gronde encore, et fait grandir son désespoir.

     En nourrissant cette passion : amour qu'elle croit sans espoir,

    Elle  sens vaciller sa raison. Que lui réserve encore le sort ? 

     

    Elle vit ça comme un abandon : la vie, la mort, quelle importance !

    Elle sent s'effondrer ses défenses, et ne s'accorde aucun pardon.

    Elle est méfiante à toutes histoires pouvant nourrir ses illusions.

    Malgré tout, elle voudrait y croire comme au temps de l'adolescence.

     

    J'aimerai bien pouvoir lui dire que son cœur peut encore guérir !

    Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons !

    Mais c'est une guerrière dans l'âme : battante, et pleine de courage,

    Pourtant elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage.

     

     Je voudrais bien sécher ses larmes ; mais je sens qu'elle ne le veut pas.

    Elle à bien tort, et je la blâme, car l'existence n'attends pas.

    " Ne refuse pas l'appui d'un homme qui n'attend que ça.

    Il  faudrait que tu penses à lui comme à l'amant épris de toi.

     

    Même  si le désespoir te ronge et si ta peine, tu là lui dois,

    Il ne faut pas jeter l'éponge ! Que sais-tu toi, de son combat ? 

    Le bonheur est une bataille qu'il nous faut gagner chaque jour

    En avançant, vaille que vaille, sur nos peines et  sur nos amours.

     

    Nos existences sont toujours une perpétuelle renaissance.

    Si notre cœur prête à l'amour la valeur de  sa quintessence,

    C'est que l'amour en est l'essence,  et la  raison même de nos sens:

    C'est ce désir qui nous rend fou au point d'une réelle dépendance.

     

    Il ne faut pas s'avouer vaincu par ce qui peut nous décevoir !

    Il faut toujours garder espoir même lorsque tout semble perdu.

    Elle garde secret en son cœur l'envie d'un amour fusionnel

    Pourtant, elle sait que le bonheur n'est pas un état perpétuel. 

     

    Elle cache aussi dans son regard les graines amers de la passion;

    Même si elle croit qu'il est trop tard, même si elle n'a  pas raison,  

    On peut vivre plusieurs départs ! Rien n'est jamais perdu d'avance !

    Ce n'est pas la fin de l'histoire ! La vie nous donne plusieurs chances !

     

    Quand enfin l'on tient notre chance, on peut renaître à la passion

    Car, lâcher prise n'est pas bon ! Toute vie a son importance !

     Pourquoi nourrir cette douleur qui empêche la clairvoyance ?

    Pourquoi laisser passer les heures dans l'ombre trouble du non-sens ?

     

    Son envie  d'être encor' aimé' la fait redouter ce bonheur

    Que peux lui apporter l'amour du seul homme comprenant son cœur.

     Son corps de femm' ne veut pas voir que l'éclaircie met à mort l'ombre.

    Qu'il suffit d'un rien pour y croire : d'un baiser, d'un mot, d'une seconde, 

     

    Mais la mal-aimée ne veut pas. Elle se punit du droit d'aimer.

    Pourtant, l'amour est là, tout prêt ! Il n'attends d'elle qu'un faux pas.

    " Le cœur, on sait, à ses raisons que même la raison ignore ! " 

     Si elle ne veut plus aimer : la vie, l'amour... sont mis à mort.

     

    Elle n'y croit plus

    N. Ghis : texte écrit en 2001

    Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.

       

    Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.

     1. Catherine 27/07/2009

    J'ai lu vos poèmes et celui pour lequel j'ai mis un com me correspond tout à fait et j'en souffre beaucoup. 
    On aurai pu penser que je l'avais écrit, il y en a d'autres aussi qui me correspondraient ; mais c'est pour celui là que j'ai eu un pincement au cœur...
    J'aime ce que vous écrivez et surtout ne vous arrêtez pas ! Amitié, Catherine 

    Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.


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    La musique des mots

     

    Renaud - Les mots (Lyrics video)

     

     

    La musique des mots 

     

     

    La musique des mots

     

    ( La  naissance d'un poème en forme d'Alexandrin)

     

    Il y a des musiques qui tournent et font la fête:

    Des ritournelles qui font tant de bruit dans ma tête.

    Alors que je dormais d'un doux sommeil profond,

    Sans se soucier de moi, mon repos elles défont.

     

    Ballades ou mélodies: je les trouve très belles,

    Mais je n'sais pas jouer et je ne peux garder

    Ces musiques insistantes qui viennent me troubler.

    Aussi vives qu'une idée, Toutes ces notes m'appelles:

      

    Elles s'imposent à moi, se distillent en moi,

    Le temps d'une poésie qui me met en émoi.

    Puis elles se font discrètes, de moins en moins audibles,

    Pour enfin disparaître et ça devient pénible.

     

    Le rituel de ces nuits ou la musique m'éveille

    S'imposent sans vergogne, même si j'ai sommeille.

    Lorsque ma muse m'inspire les mots que je devine

    Pour m'aider à trouver les vers qui font la rime,

     

    La musique céleste aux notes qui s'animent

    Fait naître en moi les phrases qui, dans mon cœur, s'impriment.

    A mon esprit elles cognent, cognent et cognent encore

    Jusqu'à ce que mon âme accepte leurs accords.

     

    Sur une page blanche, la plume à la main,

    La musique des mots me dicte des merveilles.

    Je couche stances et quatrains malhabiles, sans entrain,

    Car c'est une nuit blanche à nul autre pareille.

     

    Lorsqu' enfin elle blanchit accompagnant ma veille,

    Elle me trouve endormie quand s'en vient le matin.

    Plus rien ne peut sortir : je ne vois plus la fin

    Que la musique des mots me soufflait à l'oreille.

     

    Ma muse s'est envolée, frivole et inconstante,

    Ou seuls quelques poètes sauront la retrouver

    Pour composer la phrase plus ou moins insistante

    Qu'il faudra, sans tarder biffer, recommencer.

     

    C'est ainsi que j'écris quand je suis inspirée, 

    Et défilent devant moi des tas de paysages

    Qui me font entrevoir de merveilleux voyages

    Signe d'une survivance trop longtemps désirée.

     

    N. GHIS. 

    ** " Les poètes survivent à travers les âges...

    Le poète est un otage consentant de la muse qui l'inspire.

    Une muse est éthérée, de sexe incertain,

    Puisqu'elle n'est autre qu'inspiration masculin féminin.

    Les mots qui se bousculent dans sa tête sont les barreaux de sa prison.

    Il ne sera pas serein tant qu'il n'aura pas fait naître

    Les vers parfaits en mots et rimes qui,  dans son esprit, le harcelait." **

     

    N. GHIS.

     

    La musique des mots 

    Texte écrit le 13 avril 2016 


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    La plage étrangère

      

    Sous les palmiers penchés d'une plage étrangère
    Sur le sable doré d'une plage d'été
    J'étais là, solitaire et marchais sur la plage
    J'étais un homme seul et soudain je t'ai vu.

    Tu étais comme la plage: tu étais étrangère
    Je ne comprenais rien de ce que tu disais
    Mais pourtant on a su dans nos yeux reconnaître
    Les couleurs de l'amour quand je t'ai embrassé

    REFRAIN
    On s'est aimé, follement aimés
    La nuit descendait sur la plage
    Et cachait nos corps aux indiscrets
    C'était si bon de faire l'amour
    Dans la nuit brune au clair de lune
    Sur une plage loin de mon pays

    COUPLETS
    Sous les palmiers discrets d'une plage mystère
    Sous les palmiers discrets d'une plage d'été
    Nous étions deux enfants sur une plage étrangère
    Nous étions deux amants fous d'un amour d'été.

    Nous avons dépensé gaspillé nos baisers
    Si bien que cet amour s'est bien vite consumé
    Et nous avons compris que tout était finit
    Que notre bel amour d'un coup avait vieilli

    REFRAIN
    On s'est aimés, follement aimés.
    La nuit descendait sur la plage
    Et cachait tes larmes aux indiscrets
    Elles m'ont laissé le goût salé
    De nos corps nus et vibrant d'amour
    Sur cette plage loin de mon pays

    FIN
    Elles m'ont laissé le goût salé
    De nos corps nu et vibrant d'amour
    Sur cette plage loin de ton pays

    N. Ghis.

    Texte écrit en 2012

    sceau copyright 

     

      


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    Une goutte de lune

     

     

     

    Une goutte de lune

    Une goutte de lune : poème fiction

    La nuit est étoilée, mais je n'y prends pas garde.

    Mes pensées sont ailleurs, perdues dans l'infini.

    Une épine s'est logée en mon cœur par mégarde

    Et la douleur me ronge lorsque je pense à lui.

    Une goutte de lune : poème fiction

    Je songe et me débat pour le quitter sans bruit.

    Ma lutte est sans espoir dans ce piège adultère

    Et mon corps en émoi ne veux pas ce gâchis

    Car j'ai besoin de lui, sans ses mots, c'est l'enfer.

    Une goutte de lune : poème fiction

    Il est ma raison d'être et mon souffle de vie.

    Je suis son *égérie, la muse du poète,

    Mais je me sens coupable et souvent je m'inquiète

    De vivre en jouissant d'un amour interdit.

    Une goutte de lune : poème fiction

    Mes doutes et mes erreurs, je n'en suis plus maîtresse !

    J'ai besoin que l'on m'aime pour ce que je suis !

    Il m'aime ! Je le sais, et pourtant je le fuis ;

    Mais ne peux me passer d'accepter sa tendresse.

    Une goutte de lune : poème fiction

    Je suis son âme sœur. Il est mon idéal

    Cependant, au départ, rien ne nous réunit.

    Une goutte de lune a piégé mon ennui

    Et je suis son aimée, sa femme et sa *vestale...

     

    N. Ghis.

    Une goutte de lune : poème fiction

    Une goutte de lune : poème fiction

    Une goutte de lune : poème fiction

    Texte écrit en 2003 

    **Vestale (déesse du foyer)

    ** Égérie (l'inspiratrice d'un artiste) 

    Une goutte de lune  

    Nicol (site web) Le 22/10/2012

    Beaucoup d'esthétisme dans ce site ! Un gros travail d'écriture et, je suppose, une recherche toute à ton avantage! Dès que je le peux, je viens me perdre chez toi. C'est un bonheur que de se reposer de notre journée en rêvassant grâce à tes écrits. Toutes mes félicitations! Amitié, Nicole.

    Une goutte de lune  

    Michelle (site web) Le 01/08/2016

    Bonjour Ghislaine,
    Comme on se sent bien sur ton site ! On y resterait des heures ! Est-ce toi la jolie dame juste à gauche? Gros bisous et
    à bientôt! Michelle.

    Une goutte de lune  

    Sophie (site web) Le 08/05/2010

    Bonjour Ghis,

    Sachez que votre site me plait beaucoup, et que je le visite régulièrement ( même si je ne commente pas toujours ), ainsi hier j'ai pu constater que nous avions les mêmes goûts. Je pense à la vidéo de "Claude Barzotti, le poète", une chanson merveilleuse, en effet!
    Merci encore pour toutes vos interventions sur mon site qui me sont très agréables
    Très bonne Journée! A bientôt, Sophie.

    Une goutte de lune


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    Fiction 

     

     

    Mon amour virtuel

     

    Dans le creux de ta mains, dépose un doux baiser

    Puis d'un souffle, envoie-le dans la nuit étoilée.

    Retrouvant son chemin bien au-dessus des nues,

    Il viendra de lui-même jusqu'à ma main tendue.

     

    Puis, remontant mon bras pour atteindre mes lèvres

    Il m'ouvrira les portes qui mènent aux rêve.

    Glissant dans l'inconscience, je volerai vers toi,

    Portée par les baisers que, la nuit, tu m'envoies,

     

     

    Me disant que mêm' quand nous sommes séparés,

    Nos pensées se rejoignent au moment de rêver.

    En attendant l'instant où, enfin, réveillés,

    Nous n'aurons entre nous que l'espace d'un clavier

     

    Que nous n'pouvons franchir de peur d'abîmer

    Un bel amour de rêve! Le rêve d'un amour,

    Qui brûle en notre cœur, et ce, depuis toujours.

    Un rêve qui nous habite; mais non réalisé...

     

    Nous resterons ainsi, l'un de l'autre, éloignés

    Puisque de nous aimer est pour nous défendu.

    Puisqu'on n'a pas le droit de détruire des foyers

    Où des conjoints aimants serait bien trop déçus...

     

    Il nous faut rester sages et s'aimer à jamais

    Dans cette douleur sourde qu'est la force d'aimer

    Taisons nous, mon amour, puisque c'est interdit!

    Mais, par delà nos mots, nous resterons unis...

      

    Mon amour virtuel

      

    N. Ghis. octobre 2005


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