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Par La plume de N. Ghis. le 8 Mai 2017 à 11:05
Le bleu de l'été
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Le temps d'une larme
Le temps d'un sourire
Le temps les efface
Mais toi tu es làEt c'est moi qui regarde
Dans tes yeux où s'attarde
Cet amour qui nous garde
Le bleu de l'été.- 2 -
Le temps s'éparpille
Le temps se gaspille
De fil en aiguille
Les jours font les nuitsMais des nuits éternelles
Quand c'est toi qui m'appelles
Jusqu'à la citadelle
Du bleu de l'été.- 3 -
Le temps d'une larme
Le temps qui efface
Le temps qui désarme
Le temps d'en finirEt c'est moi qui regarde
Dans tes yeux où s'attarde
Cet amour qui nous garde
Le bleu de l'été. (bis)Paroles: Tiomkin - Webster - Contet
Musique: Tiomkin - Webster (1961)
Interprètes: Les Compagnons de la Chanson
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Par La plume de N. Ghis. le 14 Février 2017 à 19:24
L'éveil du poète
Est poète celui qui sent vibrer son âme
Et qui la cherche, ardent, pressé de découvrir
La puissance qu'il a pour attiser sa flamme
Et pour la cultiver sans jamais l'appauvrir.
Il lui faut éveiller l'inconnu qu'il ignore
Et qui pourtant est LUI, mais qu'il ne peut saisir.
Le rayon capturé se disperse, incolore,
Exaspérant son rêve autant que son désir.
Cependant il perçoit l'ineffable musique
Qu'il voudrait exprimer avec des mots trop lourds,
Il les polit, les change, exigeant, tyrannique,
Pour les rendre aussi doux qu'un tissus de velours.
Il écoute une voix qu'il tente de traduire
Mais ne sait exprimer ce qu'il a ressenti.
Son espoir cependant ne cesse pas de luire :
D'un courage certain, sa Muse l'a nanti.
Puis un jour, la partie engagée est gagnée,
Ses chants sont plus profonds et s'avèrent meilleurs,
De magiques échos sa verve est imprégnée
Car il a découvert la piste des " ailleurs"...
Il lui faut sans pitié se soumettre à l'angoisse
User patiemment l'écran fait par l'oubli,
Retrouver quelques joies ou le passé se froisse,
Ne jamais consentir un funeste repli.
Le poète se doit de capter l'invisible,
De le sertir de songe et de réalité,
Puis, irisant sont vers aérien, et sensible,
De faire à ce trésor un écrin de beauté.
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Par La plume de N. Ghis. le 25 Novembre 2016 à 13:08
Désir
Le désir des corps où la beauté se joue
D'un regard que l'amour enflamme d'un rayon
Et vient brûler les cœurs battants à l'unisson
Quand vient le doux moment d'un baiser sur la joue.
Un bonheur qui fleurit, un soupçon de douceur
Une musique tendre ou pleure un violon
Et c'est l'embrasement en multiples couleurs
Lorsque les corps frémissent à perdre la raison.
Le chant d'un rossignol troublant seul le silence
Plus sensible aux amants qu'un orchestre parfait,
Transportant leurs émois, devant leur impatience,
Bien plus forte est l'étreinte : l'amour a ses attraits...
Ils ont le regard clair, leurs esprits sont en phase.
Une douces envolées amoureuses est sans loi.
Ils se laissent porter par l'amour et la foi
En leurs gestes affolés les menant à l'extase.
Un bonheur qui fleurit, un soupçon de douceur
Une musique tendre ou pleure un violon
Et c'est l'embrasement en multiples couleurs
Lorsque les corps frémissent à perdre la raison.N. GHIS.
« Le cœur à ses raisons, que la raison ignore »
est probablement une citation déformée de la phrase de Pascal.
La main et la plume 1947
Aujourd'hui "La Rose De Janvier" 2106
Sociétaire de la Sacem
Texte écrit le 03/05/ 2010
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