• La muse du poète

     

    La muse du poète

    La muse du poète

     

    La muse du poète



    Il garde un lourd secret bien caché dans son cœur:
    Rêve d'un jour, d'une nuit, d'un jardin secret
    Ou dorment ses pensées pareilles aux jolies fleurs
    Qui poussent en son ennui à travers ses regret.

    Il était une foi une muse en émoi
    Qui cherchait le poète pour lui conter sa foi,
    Lui redonner l'envie de chanter les louanges
    De l'amour éternel qui fait chanter les anges.

    Elle lui donna tant que ses mots s'envolèrent,
    Coulant comme des notes accordées à sa lyre,
    Emportés par le vent léger de ses délires
    Qui, jusqu'à elle, en des vers délirants se posèrent.

    Dans la brise parfumée d'un soir de printemps,
    Vénus en cet instant désire le poète; 
    Mais sa muse est la seule qu'il cherche dans sa quête:
    L'inspiration lui vient de son merveilleux chant.

    Heureux il se soumet à cet accouchement
    De tous les mots choisit que lui souffle sa muse.
    Il en est amoureux et souffre en même temps
    De cet éloignement qui fait que ses mot s'usent. 

    Mais sa muse dans l'ombre veille à ses attentes.
    Elle accorde au zéphyr le sens de ses pensées
    Pour souffler au poète les mots apprivoisés
    Qui sauront l'inspirer et la rendre présente.

    Dans la brise embaumé' de ce soir de printemps,
    Le poète amoureux lui chante ses louanges
    Et la belle répond, muse parmi les anges,
    Messagère d'amour, elle est de tous les temps.

     

    N. Ghis.

    Texte écrit en 2012

    La Rose de Janvier 2016


    La muse du poète

    « Il pleut sur ma vieLa mère qu'elle n'a pas été »

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  • Commentaires

    1
    Samedi 11 Février 2017 à 16:38

    Fort bel écrit Ghis .

    Merci de votre passage !

     

    Marc

    yes

      • Samedi 11 Février 2017 à 17:37

        Merci Marc,

        Je ne vous ai pas envoyé ce poème pour être félicité, mon cher ami, mais parce qu’en lisant le votre de poème, cela m’a fait penser à une muse qui est là, puis qui s’en va habiter les étoiles le temps qu’en rêve ou lors d’une inspiration, elle vous rejoigne pour repartir aussi vite qu’elle vous est apparut pour vous donner l’amour dont vous avez besoin pour trouver le chemin des mots qui donneront vie à ce que vous coucher ou coucherez sous votre plume d’homme à la prochaine de ses visites que vous attendez avec tout l’amour dont une muse à besoin pour s’attacher au poète tout en le faisant s’attacher à elle…

        Je crois personnellement que c'est à votre muse (femme irréelle et pourtant si présente), que vous avec déclaré votre flamme.

        Un poète, sans sa muse, n’est rien.

         

        Amicalement, Ghislaine.

    2
    Samedi 11 Février 2017 à 17:50

    Chère Ghis .

    Aussi inimaginable qu'il soit , elle est bien réelle cette muse 

    et je suis d'accord avec vous qu'un poète sans sa muse n'est rien.......

    en ce qui concerne ses propres écrits .

    La muse est essentielle au poète !

    Si je perdais ma muse.......j'en chercherais une autre !

     

    Marc

      • Samedi 11 Février 2017 à 19:22

         

        Bonsoir marc,

        Il est dur de retrouver une muse! C'est l’horrible syndrome de la page blanche.

        C’est l’absence de sa belle que l’on cherche à retrouver sans y parvenir tant qu’elle s’en est allée porter l’inspiration ailleurs…

        pour nous les poétesses : c’est la même quette ; mais sa muse est un homme qui l'inspire, ou peut-être, un ange car tout le monde sait que l’ange n’est pas sexué et c’est ainsi qu’il prête ses vertus d’inspiration à l’un ou l’autre des deux sexes inspirés par son invisible présence...

        Pour moi, cette musique des mots, comme pour d'autres artistes : les notes,  les peintres, l'inspiration est aussi une musique céleste qui nous enveloppe tant que l'on a pas réussi à trouver le chemin de l'absolut et de la perfection. Amicalement, Ghislaine.

         

    3
    Samedi 11 Février 2017 à 22:02

    Pour faire suite......je dirais que la muse est précieuse 

    et que lorsque l'on en a trouvé une , il est crucial d'y faire attention 

    pour ne pas la perdre ! 

     

    Marc

      • Dimanche 12 Février 2017 à 10:37

         

        Bonjour mon cher Marc

         

         Je vous dirais que c’est exacte, car notre muse est versatile et rien ne la retient si ce n’est l’attraction qu’il peut y avoir entre elle et le poète. Si, pour une raison ou pour une autre, quelque chose lui déplaît, elle s’en va voir si d’autres poètes ou poétesses n’ont pas besoin d’elle afin qu’elle leur donne l’inspiration qui leurs manque, juste en prenant la forme qui leurs convient : Tantôt se présentant comme un homme, ou bien comme une femme, elle séduit la personne qu’elle sent poète dans l’âme, et lui souffle les mots dans un désordre parfait et voulu. Le poète doit retrouver l’ordre des mots qui lui ont été soufflés, et les faire exprimer ses propres idées qu’il avait tant de mal à transcrire sans son aide…

        Quand enfin, les mots se placent et coulent comme l’eau d’une pure fontaine, alors, la muse à fait de lui un vrai poète ! Il y a un proverbe qui dit ceci : « Le temps est court, et l’Art es difficile. » J’ai mis du temps pour en arriver ou j’en suis, et ce n’est pas encore parfait parce que je n’aime pas être brimée par des règles que la poésie littéraire exige. La vrai poésie est exigeante ! Vous êtes, je croie, un poète qui s’exprime en vers libres. Et-ce que je me trompe ? Aimez vous une autre sorte de poésie comme l’Alexandrin, le Rondel, etc. C’est très beau si l’on sais le pratiquer ! Mais ce n’est pas facile non plus !

        Personnellement, je n’aime guère les obligations en poésie. A part l’Alexandrin qui compte 12 pieds, et que j’aime beaucoup pratiquer : les autres ne me tentent guère : trop compliqués. J’aime être libre en poésie !

        Si vous acceptez, que je vous conduise à une autre forme de poésie pour simplement juste vous montrer un exemple de ce que je vous explique quand à la façons de ressentir une autre forme de poésie, je peux vous emmener, dans les profondeurs de mon blog, et vous faire entrevoir un autre exemple de poésies plus littéraire. Bien sûr, Si vous acceptez, bien évidemment, et sans obligation de votre part !

        PS : J’aime beaucoup parler poésie avec vous !

        Voici comment je vois votre muse qui se penche délicatement sur votre travail...

         

        Bien à vous, Amicalement, Bon dimanche, Ghislaine.

         

         

         

         

         

         

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