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Insouciance
(Texte libre)
Insouciance
Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain
Ils sont sans problème et se tiennent la main:
Ils sont beaux, ils sont jeunes, ne craignent pas la fin
Et même lorsqu'ils jeûnent, l'amour nourrit leur faim.
Ils aiment les matins bordés de lendemains!
Ils suivent leur chemin même sans drap de satin
Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours.
Ils n'ont pas de soucis: ils commencent leur vie.
Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini
Comm' on croque une pomme, comm' on croque à la vie
Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines
Sont comme leurs étés rythmés par les années
Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps
Sur les ailes du vent... ils n'en n'ont pas conscience
Parce qu'ils ont vingt ans, que les heures et le temps
Commandent aux jours qui passent, que l'horloge du temps
L'insondable évidence, mécanisme de vie,
N'est là que pour régler les battement du cœur
De nos écervelés: Ils s'aiment comme des fous!
Insouciants de tout, ils s'aiment un point c'est tout!
Ils ont encor' le temps de penser au trépas
Même si le trépas ne choisit pas son heure
Pour atteindre les gens dans leur plus belles années
Mais de ça ils s'en fiches: ils aiment faire l'amour!
Ils aiment croquer la vie! Il aiment passer le temps
Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes!
Ils aiment se frôler, ils aiment se toucher,
Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens.
C'est la valse infinie: «une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman»
Pour ces tous jeunes gens qui veulent s'offrir le temps
De vivre encor' longtemps de merveilleux printemps.
Lorsqu'il pleut, ils se cachent au creux de leur amour
Ils n'ont pas de bagage, mais il savent qu'un jour
Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu
N'ayant de compte à rendre pas même à leurs plus vieux
Ils seront seuls à deux à la barbe du monde
A la barbe des cieux, à la barbe des dieux.
Ils seront seuls toujours se tenant par la main
Sans se soucier des jours passant sur leur amour.
Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur
Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux
Se grisant de mots tendres, ne vivant que pour eux.
Justement parce qu'ils s'aiment, il seront forts pour deux.
N. GHIS.
Texte écrit en 1978
«La Rose De Janvier» 2016
Tags : aiment, jour, amour, vie, dieux, barbe, gens, cieux, valse, mille, temps, horloge, minutes, secondes, moissons, croque, pomme, rêves
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Commentaires
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Aujourd'hui je frappe à la porte les amis
avec le petit déj!
Pour un réveil en douceur et une belle journée.
Ah cette inexorable horloge du temps,
maintenant je trouve qu'elle tourne trop vite.
Ou est elle l’impatience des 20 ans!
Celle où l'on se croit immortel, invincible et que l'amour est éternel!
et pour qui on est vieux à 40 ans!
Bisous ma douce
Marjolaine
Coucou Marjolaine,
Comment vas-tu? Merci pour le petite déjeuner servi à domicile. Merci aussi pour ton petit message : c’est sympathique. Je te souhaite, moi-même un bon petit déjeuner qui, je suppose est déjà engloutit ? Je te souhaite également une très bonne journée en espérant qu’il ne pleuvent pas trop chez toi ? Amicalement, Ghislaine.