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Poème en vers libres
Pour moi, Ce qu'est l'amour
C'est un feu d'artifice qui jaillit dans nos yeux.
C'est milles étincelles sous la voûte des cieux.
C'est nos doigts enlacés, fougueux baisers volés.
C'est un sourire tendre, les yeux au fond des yeuxL'amour tisse entre nous une écharpe de lien
Qui nous fait vivre ensemble chaque jour, chaque nuit
C’est se sentir touché par la grâce divine.
C'est construire tous ses rêves autour de l'être aimé.
Regarder tous les deux vers le même côté.
Emprunter un chemin confiants, main dans la main
C'est avoir une épaule sur laquelle s'appuyer.
C'est trouvé chaque soir le chemin de ses bras
Pour pouvoir ronronner comme un tout petit chat.
L’aimer, l’ idolâtrer, même quand il n’est pas là.
C'est divin! C'est magique! Ça s'appelle l'amour!
Pour vous comme pour moi ça rime avec toujours...
Et si c’était offrir un bouquet sans raison
De fleurs, de chansons, de baisers papillons!
L'amour! Le bel amour! Ce sentiment confus.
Ces sensations diffuses qui fond désirer l'acte
Et nous pousse à nous fondre, à ne faire plus qu'un.
l'amour! Le bel amour!
C'est aussi aimer l'autre sans fard, le matin.
Sentir son oreiller quand il s'en est allé.
Accepter l'importance d'une distance temporaire.
Accepté la distance quand l'être aimé est loin.
Savoir rire de tout parce qu'on est ensemble.
Se téléphoner, se dire "je t'aime!" Et raccrocher.
Accepter son aimé(e) en le(la) voyant changer.
Car la beauté ne dure que l'espace d'un été;
Que l'espace d'un réveil, l'espace d'un matin,
Pour qui veut mesurer le temps que dure sa vie.
Et toutes ces années filant à tire d'ailes
Vont nous toucher aussi sans qu'on y prenne garde.
Et l'amour de sa vie peut subir l'agonie
Qui vieillira son corps plus vite que le notre.
Que restera-t-il, alors, de ce si bel amour?…
Il faut aimer encore, puisque l'on s'est choisit!
Capter l'aura de l'autre sans le toucher vraiment.
Se mirer dans ses yeux miroir amoureusement.
Dépasser le visible pour ne plus qu'aimer l’âme…
Ce n'est pas si facile d'aimer toute une vie!
Combien on vu périr leurs doux serments d'amour?
Profitons de la vie qui nous donne la jeunesse
Bien assez tôt viendra le temps de la vieillesse...
Et ce qui vaut pour l'un, viendra aussi pour l'autre.
L'amour! Le vrais! Le fort! Non pas que le physique,
C’est aimer l'intérieur, l'être pour ce qu'il est.
Bien plus que le charnel qui meurt avec le temps,
C'est l'âme qui survit quand le corps nous trahit.
Et c'est s'aimer vraiment que dépasser l'envie
De posséder un corps, enveloppe charnelle,
Qui renferme l'esprit qui a toujours vingt ans
Quand le corps décharné se disperse au vent.
Il faut savoir aimer bien plus que posséder!
Quand la beauté n'est plus, assez de babillage!
Assez de badinage! Plus de marivaudage!
L’amour se fiche bien qu'enfin nous vienne l'âge. Quel âge?
Le temps d’aimer l’amour comme on aime à vingt ans,
Est passé à jamais. Est passé pour toujours…
Beaucoup ne savent pas ce que veut dire aimer!
Ils passe dans leur vie sans connaître l'amour.
Les aventures passées, il ne reste plus rien.
Et c'est seul que l'on part pour un autre séjour...
L'amour! Le bel amour, nous est donné un temps
Pour apprendre à aimer plus que les apparences.
Lorsqu'on vit un amour capable de ces choses,
Alors, on peut se dire qu'on sait ce qu'est l'amour.N. Ghis.
Texte écrit en 2002
Le 04/08/2009
Vos œuvres sont géniales! Vous laissez parler votre cœur et votre âme, vous décrivez les choses de manière à nous faire voir ce que vous avez vu ou imaginé en les écrivant et surtout, elles nous parlent et c'est ça qui est le plus important.
Une seule chose à dire pour cela: Une vraie artiste. Toutes mes félicitation pour savoir oser nous livrer vos pensée les plus intimes.
12 commentaires -
Une goutte de lune
La nuit est étoilée, mais je n'y prends pas garde.
Mes pensées sont ailleurs, perdues dans l'infini.
Une épine s'est logée en mon cœur par mégarde
Et la douleur me ronge lorsque je pense à lui.
Je songe et me débat pour le quitter sans bruit.
Ma lutte est sans espoir dans ce piège adultère
Et mon corps en émoi ne veux pas ce gâchis
Car j'ai besoin de lui, sans ses mots, c'est l'enfer.
Il est ma raison d'être et mon souffle de vie.
Je suis son *égérie, la muse du poète,
Mais je me sens coupable et souvent je m'inquiète
De vivre en jouissant d'un amour interdit.
Mes doutes et mes erreurs, je n'en suis plus maîtresse !
J'ai besoin que l'on m'aime pour ce que je suis !
Il m'aime ! Je le sais, et pourtant je le fuis ;
Mais ne peux me passer d'accepter sa tendresse.
Je suis son âme sœur. Il est mon idéal
Cependant, au départ, rien ne nous réunit.
Une goutte de lune a piégé mon ennui
Et je suis son aimée, sa femme et sa *vestale...
N. Ghis.
Texte écrit en 2003
**Vestale (déesse du foyer)
** Égérie (l'inspiratrice d'un artiste)
Le 22/10/2012
Beaucoup d'esthétisme dans ce site ! Un gros travail d'écriture et, je suppose, une recherche toute à ton avantage! Dès que je le peux, je viens me perdre chez toi. C'est un bonheur que de se reposer de notre journée en rêvassant grâce à tes écrits. Toutes mes félicitations! Amitié, Nicole.
Le 01/08/2016
Bonjour Ghislaine,
Comme on se sent bien sur ton site ! On y resterait des heures ! Est-ce toi la jolie dame juste à gauche? Gros bisous et
à bientôt! Michelle.Le 08/05/2010
Bonjour Ghis,
Sachez que votre site me plait beaucoup, et que je le visite régulièrement ( même si je ne commente pas toujours ), ainsi hier j'ai pu constater que nous avions les mêmes goûts. Je pense à la vidéo de "Claude Barzotti, le poète", une chanson merveilleuse, en effet!
Merci encore pour toutes vos interventions sur mon site qui me sont très agréables
Très bonne Journée! A bientôt, Sophie.
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Fiction
Mon amour virtuel
Dans le creux de ta mains, dépose un doux baiser
Puis d'un souffle, envoie-le dans la nuit étoilée.
Retrouvant son chemin bien au-dessus des nues,
Il viendra de lui-même jusqu'à ma main tendue.
Puis, remontant mon bras pour atteindre mes lèvres
Il m'ouvrira les portes qui mènent aux rêve.
Glissant dans l'inconscience, je volerai vers toi,
Portée par les baisers que, la nuit, tu m'envoies,
Me disant que mêm' quand nous sommes séparés,
Nos pensées se rejoignent au moment de rêver.
En attendant l'instant où, enfin, réveillés,
Nous n'aurons entre nous que l'espace d'un clavier
Que nous n'pouvons franchir de peur d'abîmer
Un bel amour de rêve! Le rêve d'un amour,
Qui brûle en notre cœur, et ce, depuis toujours.
Un rêve qui nous habite; mais non réalisé...
Nous resterons ainsi, l'un de l'autre, éloignés
Puisque de nous aimer est pour nous défendu.
Puisqu'on n'a pas le droit de détruire des foyers
Où des conjoints aimants serait bien trop déçus...
Il nous faut rester sages et s'aimer à jamais
Dans cette douleur sourde qu'est la force d'aimer
Taisons nous, mon amour, puisque c'est interdit!
Mais, par delà nos mots, nous resterons unis...
N. Ghis. octobre 2005
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Fiction
Poème en alexandrin
Amour et Déraison
Vous êtes un grand fou et cessez, là ce jeux!
Car vous ne devez pas, de moi, être amoureux!
Vraiment, regardez-moi, stupide adolescent!
Je pourrais être mère de vos dix huit printemps!
Le désir vous aveugle! Un jour, vous les verrez
Ces rides au coin des yeux ternissant mon été
Alors que la saison, en ces premiers beaux jours,
Ne peut rivaliser avec vous, bel Amour!
Votre prime jeunesse, votre témérité,
Votre touchant discourt, je l'avoue, m'ont troublés;
Mais j'ai plus de trente ans et votre amour naissant
Ne doit pas se servir de mon affolement!
Ne vous approchez pas! Ne vous approchez plus!
N'essayez surtout pas parce que je suis émue,
De profiter de moi en vous faisant plus tendre!
Non, je n'ai plus envie ce soir, de vous entendre!
Comprenez ma réserve et ne m'en veuillez pas
Si mon corps se refuse à connaître vos bras!
Déjà, je souffre trop de lire dans vos yeux
Cette peine infinie qui vous rend malheureux.
Ce baiser tendre et long! Cette bouche gourmande!
Ces yeux graves et doux! Je ne peux plus lutter!
Devant tes arguments, je me sens vacillante
Et ma raison chavire. Tu vois, je suis troublée.
J'abandonne ma vie à ton amour, enfant,
En sachant que demain je serai malheureuse.
Non! Surtout ne ris pas! Ne sois pas insolent
Parc' que tu as gagné... et que je suis heureuse.
Amour Passion texte écrit en 1985sous le pseudo de N. Ghis.Le 11/08/2009
Bonjour Ghis. Quel plaisir j'ai eu à m'égarer ici et me laisser porter par vos mots ...
Je reviendrai m'égarer dans vos allées fleuries de poésies avec un grand bonheur. Vous nous faites du bien et vous savez nous emporter, par vos mots, dans votre rêve poétique où nous nous laissons immerger avec délice. Amicalement, Chrys.
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