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    Je ne sais plus...



    Je ne sais plus...

     

    Je ne sais plus qui je suis.

    Je ne sais plus où je vais.

    Je ne sais plus si je vais.

    Je ne sais plus pourquoi je suis.

     

    Je ne sais plus si je suis en vie.

    Je ne sais plus comment je suis en vie.

    Je ne sais plus où va ma vie.

    Je ne sais plus si j'aime la vie.

     

    Je ne sais plus ce que je veux.

    Je ne sais plus pourquoi je le veux.

    Je ne sais plus pourquoi je ne le veux plus.

    Je ne sais plus pourquoi il pleut.

     

    Je ne sais plus s'il fait beau temps.

    Je ne sais plus ce qu'est le temps.

    Je ne sais plus qui marquent le temps,

    Et si je vieillis avec le temps.

     

    Je ne sais plus comment va mon corps.

    Je ne sais plus comment je m’endors.

    Je ne sais plus comment va ma vie.

    Je ne sais plus rien de ce qui n'est pas toi.

     

    N. Ghis.

     Je ne sais plus : Poésie

    Texte écrit en 2005

     

     

     


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    Insouciance

     

    (Texte libre) 

     

    Insouciance

     

    Insouciance



    Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain

    Ils sont sans problème et se tiennent la main:

    Ils sont beaux, ils sont jeunes, ne craignent pas la fin

    Et même lorsqu'ils jeûnent, l'amour nourrit leur faim.



    Ils aiment les matins bordés de lendemains!

    Ils suivent leur chemin même sans drap de satin

    Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours.

    Ils n'ont pas de soucis: ils commencent leur vie.



    Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini

    Comm' on croque une pomme, comm' on croque à la vie

    Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines

    Sont comme leurs étés rythmés par les années



    Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps

    Sur les ailes du vent... ils n'en n'ont pas conscience

    Parce qu'ils ont vingt ans, que les heures et le temps

    Commandent aux jours qui passent, que l'horloge du temps



    L'insondable évidence, mécanisme de vie,

    N'est là que pour régler les battement du cœur

    De nos écervelés: Ils s'aiment comme des fous!

    Insouciants de tout, ils s'aiment un point c'est tout!



    Ils ont encor' le temps de penser au trépas

    Même si le trépas ne choisit pas son heure

    Pour atteindre les gens dans leur plus belles années

    Mais de ça ils s'en fiches: ils aiment faire l'amour!



    Ils aiment croquer la vie! Il aiment passer le temps

    Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes!

    Ils aiment se frôler, ils aiment se toucher,

    Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens.



    C'est la valse infinie: «une valse à trois temps

    Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman»

    Pour ces tous jeunes gens qui veulent s'offrir le temps

    De vivre encor' longtemps de merveilleux printemps.



    Lorsqu'il pleut, ils se cachent au creux de leur amour

    Ils n'ont pas de bagage, mais il savent qu'un jour

    Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu

    N'ayant de compte à rendre pas même à leurs plus vieux



    Ils seront seuls à deux à la barbe du monde

    A la barbe des cieux, à la barbe des dieux.

    Ils seront seuls toujours se tenant par la main

    Sans se soucier des jours passant sur leur amour.



    Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur

    Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux

    Se grisant de mots tendres, ne vivant que pour eux.

    Justement parce qu'ils s'aiment, il seront forts pour deux.

     

    N. GHIS.

    Insouciance 

    Texte écrit en 1978

    «La Rose De Janvier» 2016

    Insouciance


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  • Création de Laurette 

    Bonjour à toi pèlerin de mystère

    Chers amis (es)

     

    Je suis une rêveuse, et j'aime rêver, méditer : j'en ai besoin.  Je suis une hypersensible comme tous ceux et celles qui écrivent. Tout ce qui me touche se retrouve un jour ou l'autre en poésies, contes pour enfants, fables, nouvelles, révoltes, chansons, souvenirs, textes libres, anecdotes  roman etc. Je suis très jeune de caractère même si je suis en retraite.  Je n'ai pas eu d'enfance et encore moins d'adolescence pour me construire : Je me rattrape donc maintenant. Du coup, j'ai beaucoup de temps libre et je me consacre à ce que j'aime le plus faire, c'est à dire écrire et lire, qui sont mes passions. J'aime faire partager mes émotions ! Je viens de terminer un roman qui est parti à l'édition, et j'attends leur verdict.

    Amicalement, N. Ghis.

    La Rose De Janvier 2016

    Accueil : Bonjour à toi pèlerin du mystère 

    Photo de La main et la plume.  

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    Mes chers Amis(es)

    Savoir rester simple dans la poésie.

     

    Mes chers Amis(es)

     

    "Insouciante et femme enfant

    J’aimais les matins d’été.

    J'avais un cœur de seize ans;

    Mais tout ça, c'est le passé."

     

    Beaucoup de personnes me demandent si certaines de mes poésies ont une once de vécu? Et bien non. Loin s'en faut! Rien de tout ceci ne révèle ne serait-ce qu'une infime partie de mon enfance car je n'ai pas eu la chance d'avoir une enfance heureuse. Ces souvenirs rassurants et plein de joie de vivre, je les ai fabriqué, rêvé, vécu par la pensée. C'est simplement mon imaginassions et l'inspiration du moment qui exerce son pouvoir sur moi. Tout n'est qu'imagination!

    L'inspiration se cache dans mon jardin secret ou je puise l'eau de ma plume qui se fait encre; mais qui peut devenir sang lorsque mon esprit se trouve emporté dans la tourmente du passé comme :

    "La mère qu'elle n'a pas été" qui est une souffrance réelle et qui ne disparaîtra jamais...

     

    N. Ghis.

    La Rose de Janvier 2016

     


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    Le vide de l'absence



    Quels sont ces mots rouge de sens sur le miroir éteint ?

    Quelle écriture sanglante à tu laissé s'y imprégner ?

    Mes yeux ne voient en signature que ta bouche vermeille.

    L'empreinte de tes lèvres où tant de fois j'ai posé les miennes

    Me torture et me pousse à les poser encore et encore

    Jusqu'à en effacer les contours sensuels et délicats

    Sur ce froid miroir où transpire l'indifférence.

    En t'en allant, tu me prives de ta présence.

    En t'en allant tu me défends de t'aimer.

    En t'en allant, tu sonnes le glas de notre amour

    Que reflètent tes mots poignard.

    Ô ! Cruelle ! Je suis blessé à mort ;

    Mais je ne peux m'éloigner de ton image !

    Le miroir saigne et mes larmes glissent

    Sur mon visage ravagé par la douleur.

    Ma détresse se mêle à mon amour déçu.

    Je n'existe plus. Je n'ai plus de nom.

    Sans toi, je suis un homme en perdition...

     

    N. GHIS.

     

     

    Texte écrit en 2008

    La rose De Janvier 2016


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