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     Le vide de l'absence : fiction

     

     Le vide de l'absence

     

    Quels sont ces mots rouge de sens sur le miroir éteint?

    Quelle écriture sanglante as-tu laissé s'y imprégner?

    Mes yeux ne voient en signature que ta bouche vermeille:

    L'empreinte de tes lèvres où tant de fois j'ai posé les miennes

    Me torture et me pousse à les poser encore et encore

    Jusqu'à en effacer les contours sensuels et délicats

    Sur ce froid miroir où transpire l'indifférence.

    En t'en allant, tu me prives de ta présence.

    En t'en allant tu me défends de t'aimer

    En t'en allant, tu sonnes le glas de notre amour

    Que reflètent tes mots poignard.

    Ô cruelle ! Je suis blessé à mort !

    Mais je ne peux m'éloigner de ton image mirage !

    Le miroir saigne. Des larmes noient mes yeux.

    Elles glissent sur mon visage ravagé par la douleur.

    Ma tristesse mêlée de détresse tuent mon amour déçu.

    Je n'existe plus. Je suis désemparé. Je n'ai plus de nom.

    Sans toi, je ne suis qu'un homme en perdition...

     

     N. Ghis.

     Le vide de l'absence

     Texte écrit en 2008

     Le vide de l'absence Le vide de l'absence Le vide de l'absence

     

      SURLEAU (site web) 19/10/2009

    Une belle réalité que ce poème . En effet: nous les hommes, suivant notre sensibilité, souffrons autant qu'une femme quand notre aimée nous quitte. Je suis un homme et je suis sensible. Ton poème m'a touché. Je me suis senti concerné. Comment fais-tu pour comprendre si bien la nature des hommes? Ne dis jamais que tu n'as pas de talent et ne te laisses pas décourager par ceux qui te diront que tu n'en as pas!  Bonne continuation à toi Ghis. Amicalement.

     Le vide de l'absence Le vide de l'absence Le vide de l'absence


    4 commentaires
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    Tout les poèmes d'amour ne sont que fiction. 

     

    Amour d'été



    C'est un beau clair de lune propice à ma langueur,

    Mais je suis seule à l'admirer : il n'est pas là ce soir.

    Au clair de cette lune argentée, je sens battre mon cœur.

    Il est triste et se sert comm' les cœurs solitaires.

    La beauté de ces nuits d'été parfumées, aux senteurs suaves,

    Enivrants, parfums d'orient propices aux rêves amoureux,

    Toutes ces effluves me rappelant nos étreintes me font mal.

    Mes pensées vont loin par delà les mers et les déserts.

    Elles s'abîment dans les flots de mon désespoir.

    Elle n'est plus à mes côtés, ne cherche plus à me parler,

    Coupant ainsi le fil argenté qui nous reliait l'un à l'autre.

    L'automne est arrivée bien avant que sonne l'heure.

    Bien avant les frimas, son cœur s'est refroidi.

    Nos corps, bien avant les mots, ne se sont plus exprimés.

    Le temps est au beau fixe ; mais la froidure givre mon âme.

    L'heure n'est plus aux mots d'amour enflammés.

    L'indifférence s'est installée dans la moiteur de l' été.

    La chaleur étouffante ne chauffe plus mes sens.

    C'est une triste fin pour une histoire trop romantique!

    Une triste fin pour un début si prometteur!

    Une triste histoire bercée de communes illusions.

    Une triste romance condamnée par le mots «Défense»

    Et qui finit par un point de non-retour...

     

    N. Ghis.

     

    Texte écrit le 10 Juillet 2010

     


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    (Pour les amours malheureux du net qui, bien souvent, finissent très mal...)

    (Texte de chanson)

     

    Je me souviens.

     

    En réveillant mes sens que je croyais éteints,
    Je me suis  revus jeune comme un adolescent
    Qui rêvait d'être aimée sans en être consciente
    Qui rêvait de tendresse, d'amour sans innocence

     

    Tu as su me parler à travers un clavier
    Et j'ai vibrée d'amour en regardant l'écran
    Et j'ai vibrée d'amour en tapant sur les touches
    Et tu vibrais d'amour sans même que l'on se touche

    Ce n'est pas la fin qui me fait d'la peine
    C'est l'injustice de la vie
    Ce n'est pas ta faute, ce n'est pas la mienne
    C'est simplement que c'est la vie.

    Je me souviens de toi. Je me souviens de tout
    De nos rires complices, de nos baisers si fous
    Qui dans l'imaginaire nous emmenaient partout
    Quand dans notre inconscient nos rêves n'étaient qu'à nous.


    J'ai connu avec toi ce qu'est le verbe aimer
    Au point de devenir un cœur désespéré
    Qui ne bat que par toi, qui ne vit que pour toi.
    Qui ne pense pas à lui; mais ne pense qu'à toi.

    Ce n'est pas la fin qui me fait d'la peine
    C'est l'injustice de la vie
    Ce n'est pas ta faute, ce n'est pas la mienne
    C'est simplement que c'est la vie.

    Ce soir là, dans un dial, d'amour tu m'as parlé
    Amusée de tes mots, moi je t'ai écouté
    Ce premier soir de rêve il ne s'est rien passé
    Mais mon cœur savait bien qu'il y avait danger.

     

    Je n'oublierai jamais tous nos mots enflammées
    Je n'oublierai jamais tout ce qu'on s'est donné
    Je ne pourrai jamais, dans le temps, t'oublier
    Je ne pas non plus te faire vivre au passé.

    Ce n'est pas la fin qui me fait d'la peine
    C'est l'injustice de la vie
    Ce n'est pas ta faute, ce n'est pas la mienne
    C'est simplement que c'est la vie.

     

    Ce n'est pas la fin qui me fait d'la peine
    C'est l'injustice de la vie
    Ce n'est pas ta faute, ce n'est pas la mienne
    C'est simplement que c'est ma vie.

     

    Je me souviens de nous, je me souviens de tout...

     

    N. GHIS.

    Texte écrit en 2002


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