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    Ma définition de l'amitié... et vous.

     

    Ma philosophie de vie... et vous.

    « Comment définir l'existence si ce n'est de vivre sa vie au quotidien,
    quelques soient les embûches qui peuvent entraver notre route... et les surmonter? »

    N. GHIS. 

     

    Ma définition de l'amitié... et vous.

      

    Ma définition de l'amitié... et vous.



    Je peux être la meilleure des amies, mais je n'aime pas la traîtrise ni les lâches et j'en connais pas mal sur le net. Je n'aime pas les gens lunatiques qui vous parlent un jour et le lendemain ne vous connaissent plus. Je donne plusieurs chances car je considère que l'être humain est loin d'être parfait et je fais partie de la race humaine! J'aime la sincérité! Je fais une énorme différence entre le copinage, les affinités et l'amitié... La réelle amitié! Pas celle qui est virtuelle et qui ne dur que l'espace d'un blog, qui disparaît sans crier gare: ça, ce n'est pas de l'amitié; mais de l'hypocrisie ou de l’indifférence: appelez ça comme vous voulez. C'est tout.

    Si cette amitié se construit au contact de mes semblables, elle peut survenir en moi très rapidement. Ensuite, elle poursuit sa route se sculpte, s'affine et parfois s'estompe parce que j'ai décelé une faille dans la personne qui se dit mon amie. ( Je viens de subir deux déconvenues qui m'ont fait mal de la part d'amis(es): de faux amis(es) que je croyais sincères), une faille qui ne pouvait que s'agrandir avec le temps. Alors, après m'avoir lâchée lamentablement et laisser un long silence s'installer entre nous malgré multiples relances de ma part, j'ai laissé tombé et la voilà qui se pointe de nouveau toute mielleuse et sans crier gare?... Je n'aime pas ces comportements! Lorsque je parle d'amitié, je sais de quoi je parle!...

    Il serait mentir que de penser que l'amitié est éternelle! On doit cultiver la fleur de l'amitié si non, comme dans un couple, les chemins parfois se séparent et c'est irréversible. En générale, je suis très fidèle en amitié: j'ai des amies de plus de 30 ans et l'on ne voient que très peu; mais à chaque fois, c'est avec le même plaisir. Pour moi, l'amitié doit aller dans les deux sens. On ne doit surtout pas penser à son propre intérêt dans une amitié sincère si non, ce n'est pas de l'amitié mais tout simplement chercher à profiter de l'autre. Je ne nommerai personne pour leurs conserver leur anonymat; mais je n'en pense pas moins! L'amitié n'exige rien de l'autre. l'amitié est désintéressée. Qui peut se venter de n'avoir pas fait "ami ami" sans rien attendre de l'autre en retour?...

    Dans la vraie vie, ça ne me dérange pas de ne pas avoir de nouvelles de mes amis(es) durant des années et les retrouver ensuite! Ce sont des gens que j'aime! Nous ne nous sommes pas vraiment quitter; mais les redécouvrir encore dans leur progression comme dans la mienne, accepter ce qu'ils sont devenus, évoquer les souvenirs mais aussi les projets, avoir envie de les prendre dans mes bras et de les embrasser encore, comme avant ou prendre conscience que nos chemins et nos opinions ont divergé, sans amertume, juste en conscience avec soit même, que cela soit pour eux ou que cela soit pour moi, le fil ténu de nos amitiés, petit à petit et à cause des aléas de la vie, s'est dissout.

    Je n'ai pas de nouvelles des rouages de mon enfance. Parfois il m'arrive de me demander:

    - Qu'es-tu devenu? Toi que j'ai observé... Toi ou toi que je regardais avec des yeux de jeune fille?...”

    Étant habituées à la solitude, ils (elles) ne me manquent pas vraiment en fin de compte! Toutefois, je vous vois nombreux à vous être suivis, accompagnés, soutenus... Alors, si cela ne m'a jamais empêché d'avancer parce que solitaire depuis ma toute petite enfance et qu'il faut bien faire face au destin qui nous est demandé d'accomplir, parfois cette bulle dans laquelle j'ai dû me définir dans l'espace temps pour me protéger au fil de mes pérégrinations et de mes haltes, pour ne pas souffrir des ruptures amicales, aujourd'hui, cette bulle me semble remplacée par un mur de béton armé derrière lequel on ne me voit, ni ne m'entend plus... J'essai bien de briser ce mur; mais je n'y arrive que partiellement. Solitaire je suis, solitaire je resterai...

    Amis(es) d'enfance? Il n'y en a pas. Parents, famille? Il n'y en a pas, il n'y en a plus parce que, petite fille et ado, je n'ai jamais connu ni tendresse ni amour...

    Dans ma vie, à part mon mari, mes enfants et mes petits enfants, l'indifférence est omniprésente: il y a ceux qui passent, ceux qui regardent, ceux qui voient, ceux qui croient, ceux qui prennent le temps de lire, ceux qui pensent, qui repassent ou repasseront, ceux qui laissent un com gentil sur mon espace... ou une vacherie, ceux qui s'en fichent pas mal, ceux qui jugent, ceux qui critiquent, râlent, ceux qui aiment ou qui n'aiment pas et enfin, ceux qui agissent selon leurs inspiration du moment: "Je laisse un mot ou j'en mets pas? Bof! J'ai pas envie... C'est pourtant bien joli ce poème! Mais j'ai pas envie ou je n'ai pas le temps... OH! L'image est belle sur ce site (ou blog)! Mais je ne peux la prendre! Alors à quoi bon m'attarder ici ou je ne peux rien piquer?!" Ça c'est la mentalité du net.
    Où êtes-vous, vous? Dans quelle catégorie vous situez-vous? Je n'en sais rien; mais vous! Vous êtes les seuls à savoir dans quelle catégorie vous vous situez.

    Un ami ou une amie pour moi, c'est:

    Celui ou celle que je n'attends pas mais qui est toujours le (la) bienvenue, il est celui (celle) à qui je parle mais qui déjà a senti naître un tout petit bourgeons d'amitié entre nous. Il (elle) est celui (celle) qui jamais n'hésitera à me dire honnêtement que j'ai tort ou qu'il (qu'elle) n'est pas d'accord: je n'en resterai pas moins en accord avec il ou elle car il (elle) est celui (celle) que j'aurai le sentiment de n'avoir jamais quitté malgré de longs temps de silence ou d'absence. Mon ami(e) est un être que j'aime respecte et découvre chaque jour un peu plus. L'amitié, pour moi, n'est pas seulement ce qui se forge au fil du temps, mais aussi l'alchimie de deux cœurs qui se comprennent. Elle est l'amour donc la fusion. L'amitié: c'est de l'amour; mais pas l'amour qui unis les couples! C'est plus simple, plus délicat et sans ambiguïté. L'amitié nous pousse à être généreux envers son prochain. L'amitié nous pousse à être présent pour son ami(es), attentif à ses soucis, ses peines, ses besoins, ses problèmes et si nous sommes en mesure de pouvoir l'aider, on le fait volontiers. C'est ça l'amitié! Est tu mon ami(e)? Si tu es mon ami(e), déjà tu l'as senti?...

     

    Merci à vous tous qui venez me visiter.

    N. GHIS.

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  • Si 

    Citations

    Citation : Tartufe - Acte III Scène 2

    Tartufe
    "Comment ? Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
    Par de pareils objets les âmes sont blessées,
    Et cela fait venir de coupables pensées.

    Si

    "Known unto God"

    (Connu seul de Dieu)

    Si

    Kipling a écrit ce poème à l'attention de son unique fils, John, âgé alors de 13 ans en 1910.
    Ce dernier meurt lors de son premier assaut, durant l'attaque de Chalk Pit Wood à la bataille de Loos en 1915. Son corps ne fut pas retrouvé. Jusqu'à sa mort en 1936, Rudyard Kipling procéda à des fouilles dans la région pour retrouver les preuves de la mort ou la dépouille de son fils.
    Il inventa l'inscription qui figure sur la tombe des soldats inconnus britanniques : "Known unto God" (Connu seul de Dieu). En 1991, la tombe du lieutenant John Kipling fut enfin identifiée de manière concluante...

    Si

    Rudyard  Kipling : Si

    (Tu seras un homme mon fils)

    Si tu peux voir détruire l'ouvrage de ta vie
    Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
    Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir ;

    Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
    Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
    Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre ;

    Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
    Sans mentir toi-même d'un mot ;

    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
    Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
    Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser sans n'être que penseur ;

    Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
    Si tu sais être brave et jamais imprudent,
    Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral et pédant ;

    Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête
    Quand tous les autres les perdront,

    Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
    Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
    Tu seras un homme mon fils !


    Traduction : André Maurois (1918)

    Si


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    Ô rage! Ô désespoir! Ô vieillesse ennemie!

     

     Poème tiré d du CID de Don Diègue

     

    Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
    N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
    Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
    Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
    Mon bras qu’avec respect tout l’Espagne admire,
    Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
    Tant de fois affermi le trône de son roi,
    Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
    Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
    Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
    Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
    Précipice élevé d’où tombe mon honneur !
    Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
    Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
    Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ;
    Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur ;
    Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
    Malgré le choix du roi, m’en a su rendre indigne.
    Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
    Mais d’un corps tout de glace inutile ornement,
    Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
    M’as servi de parade, et non pas de défense,
    Va, quitte désormais le derniers des humains,
    Passe, pour me venger, en de meilleurs mains.

     

    Don Diègue Corneille

    Ô rage! Ô désespoir! Ô vieillesse ennemie!


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    Peintures Automnales

     

    Souvenir d'une anecdote, bien loin, dans mon enfance.

     

    Peintures Automnales

    J'aime la saison d'automne!

     

    "L'idée de cette récitation me vînt lorsque j'avais 11 ans. Je devais faire un texte de rédaction sur l'automne: ce que je fis.  Le sujet n'était pas imposé et je laissais libre cours à mon imagination... La maîtresse fut si surprise qu'elle me demanda si la rédaction était entièrement de moi. Je répondis que oui. Que j’aimais le sujet et qu'il m'avait inspiré. Je fus, bien sûr, notée en conséquence de mon travail, ce qui me valu l’animosité de mes camarade de classe car j'excellais dans ce domaine et tous ce qui me permettait de m'évader du quotidien m'aidait à survivre dans ma vie d’adolescente déjà bien éprouvée"...

    Peintures Automnales

    Peintures Automnales

    Les derniers jours d'été s'en vont vers le déclin.
    Irrémédiablement, la saison abandonne sa place au bel automne.
    Son règne souverain pour trois mois s'installe et va, peu à peu,
    Par de chaudes couleurs, nous amener à la rêverie.
    Une douce nostalgie envahit nos esprits.
    Il y a comme un regret que l'été soit finit:
    Une brise légère lorsque descend le soir,
    Quelques petits orages sur la verte campagne
    Et la ronde des couleurs peut alors commencer.
    Automne sème la rouille sur les cimes des arbres
    Qui se couvrent d’or et d’ambre.
    Des incendies s’allument sur l’eau calme des lacs
    Et le soleil couchant gratifie l’horizon d’une teinte embrasée.
    La nature s’habille de mélancolie.
    Les bois sont silencieux et les rivières aussi.
    Les oiseaux migrateurs ont déjà pris leur vol
    Pour des pays lointains et il ne reste plus que quelques attardés.
    C’est le moment choisit par ce prince éphémère,
    Ce doux prince charmeur qu'est notre bel automne
    Pour rendre un doux hommage à son amie la terre.
    Les feuilles des grands arbres,
    Épuisées par trop de soleil, ont changé de couleur.
    Malmenées par des journées venteuses,
    Elles se détachent des branches qui jadis les portaient
    Puis, prises de folie, elles s'élancent brusquement,
    Dans une envolé et tourbillonnent sous les assauts du vent farceur.
    Dans un dernier sursaut de vie, elles dansent avec lui
    Cette valse effrénée pour venir se poser sur le sol, rouge de plaisir,
    Telles des bouches vermeilles, dans un dernier baiser.

     

    N. GHIS

    Texte écrit en 1958.

    Peintures Automnales


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    Souvenirs d'enfance

     

    Souvenirs d'enfance

     

    Souvenirs d'enfance



    Insouciante et femme enfant

    J’aimais les matins d’été

    Quand pointait le jour naissant

    Pour aller me promener.



    La rosée, ces matins là,

    Emplissait mes yeux d’étoiles

    Et déroulait sous mes pas

    Son grand tapis de cristal.



    Le soleil qui se levait

    Réchauffait mon cœur, mes mains.

    Toutes les fleurs des chemins

    Doucement se réveillaient.



    J’aimais bien me reposer

    Sur l’herbe humide des champs

    Là, que c’était bon rêver,

    J’oubliais le fil du temps.



    Quand retrouverais-je l'enfant

    Qui courait dans sa campagne,

    Qui se roulait dans les champs

    Avec les fleurs pour compagnes?



    Insouciante et femme enfant

    J’aimais les matins d’été.

    J'avais un cœur de seize ans;

    Mais tout ça, c'est le passé.

     

    N. GHIS.  / La Rose de Janvier 2016

    Souvenirs d'enfance

     

     

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