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    Et si l'on ne rêvait plus?

    Et si l'on ne rêvait plus?



    Si l'on ne rêvait plus, nous ne serions que néant.

    Quelque chose d'indéfini dans l'infini de la galaxie...

    Sans le rêve, nous n'aurions plus aucune raison d'être.

    Rêver éveillé, c'est ce qui défini notre identité.

    C'est ce qui nous permet de réaliser nos projets.

    Nous avons tous besoin de rêver! Rêver : c'est le sel de la vie!

    Rêver éveillé, c'est l'esprit qui se libère de ses entraves.

    C'est lui permettre de s'évader et oublier pour un temps ses soucis.

    Rêver éveillé, c'est s'éloigner de la réalité et côtoyer l'irréalité.

    Rêver éveillé, c'est vraiment frôler l'irréalisable

    Qui, par  le fait de rêver sur une idée qui germe de notre inconscient,

    Devient, à force de  justement rêver sur cette idée, un  projet réalisable.

    Ne pas rêver, c'est être un être non fini.

    Rêver éveillé, c'est se perdre dans cet infini qui nous définit.

    C'est avoir un jardin secret ou se réfugier.

    Rêver éveillé, c'est avoir un idéal à sois.

    C'est donner libre court à ses pensées sans en ressentir les méfaits.

    C'est savoir se jouer de ce qu'est notre vie si décevante soit-elle.

    Rêver éveillé, c'est se complaire dans ses fantasmes.

    Rêver éveillé, même trop, même mal, c'est un besoin vital.

    C'est se construire une virtualité pour atteindre sa propre réalité.

    C'est garder quelque part une âme d'enfant.

    S'évader de cette existence que l'on aurait voulu autre.

    La vie ne fait que ce qu'elle veut; mais nos rêves sont à nous!

    L'homme ne fait que ce qu'il peut selon le destin qu'il se construit;

    Mais ses rêves le font grandir si son âme est généreuse.

    Il ne nous reste que le rêve pour nous sentir plus heureux.

    Il ne nous reste que le rêve pour toucher la voûte des cieux.

    Rêver éveillé, c'est atteindre  l'impossible; l'inaccessible étoile.

    Mais en rêvant, que l'homme prenne garde de ne pas rêver trop grand!

    Si l'homme ne rêve plus, la vie ne  vaut plus  la peine d'être vécu!

    L'inutilité de la nature humaine se fait sentir et la réduit dans on humanité.

    Il n'y a plus rien de possible sans le rêve qui est essentiel à notre raison d'être...


    N. Ghis.

    les belles romantiques 

     

    Texte écrit en 2005

     


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    Mon amour virtuel

     

    Mon amour virtuel

     

    Mon amour virtuel

     

    Dans le creux de tes mains, dépose un doux baiser

    Puis d'un souffle, envoie-le dans la nuit étoilée.

    Retrouvant son chemin bien au-dessus des nues,

    Il viendra de lui-même jusqu'à ma main tendue.

     

    Puis, remontant mon bras pour atteindre mes lèvres

    Il m'ouvrira les portes qui mènent aux rêves.

    Glissant dans l'inconscience, je volerai vers toi,

    Portée par les baisers que, la nuit, tu m'envoies,

     

    Me disant que même quand nous sommes éloignés,

    Nos pensées se rejoignent au moment de rêver.

    En attendant l'instant où, enfin, réveillés,

    Nous n'aurons entre nous que l'espace d'un clavier

     

    Que nous n'pouvons franchir de peur d'abîmer

    Un bel amour de rêve! Le rêve d'un amour,

    Qui brûle en notre cœur, et ce, depuis toujours.

    Un rêve qui nous habite; mais non réalisé...

     

    Nous resterons ainsi, l'un de l'autre, éloignés

    Puisque, de nous aimer est pour nous défendu.

    Puisqu'on n'a pas le droit de détruire des foyers

    Où des conjoints aimants serait bien trop déçus...



    Il nous faut rester sages et s'aimer à jamais

    Dans cette douleur sourde qu'est la force d'aimer

    Taisons nous, mon amour, puisque c'est interdit!

    Mais, par delà nos dials, nous resterons unis...

     

    N. GHIS.

    Mon amour virtuel

    Texte écrit en 2013

    La Rose De Janvier 2015/2016

     


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    Le point de non-retour

     

     

    Le point de non-retour



    C'est un beau clair de lune propice à ma langueur,

    Mais je suis seul à l'admirer : elle n'est pas là ce soir.

    Au clair de cette lune argentée, je sens battre mon cœur:

    Il est triste et il se perd comm' le font les cœurs solitaires.

    La beauté de ces nuits d'été parfumées aux senteurs suaves

    Et enivrantes: parfums d'orient propices aux rêves amoureux,

    Toutes ces effluves sucrées me rappelant nos étreintes me font mal.

    Mes pensées vont loin par delà les déserts et les mers

    Elles s'abîment dans les flots de mon désespoir.

    Elle n'est plus à mes côtés, Elle ne cherche plus à me parler,

    Coupant ainsi le fil argenté qui nous reliait l'un à l'autre.

    L'automne est arrivée bien avant que sonne l'heure.

    Bien avant les frimas, son cœur s'est refroidi.

    Nos corps, bien avant les mots, ne se sont plus exprimés.

    Le temps est au beau fixe; mais la froidure givre mon âme.

    L'heure n'est plus aux gestes d'amour enflammés.

    L'indifférence s'est installée dans la moiteur de l' été.

    La chaleur étouffante ne chauffe plus nos sens.

    C'est une triste fin pour une histoire trop romantique.

    Une triste fin pour un début si prometteur.

    Une triste histoire bercée de communes illusions.

    Une triste romance condamnée par le mots «Défense»

    Et qui finit par un point de non-retour.

     

    N. Ghis.

    Le point de non-retour

    Texte écrit le 10 Juillet 2010

    La Rose De Janvier 2016


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    BARRE DE SEPARATION ROSES BLEUES 

     

    Contemplation solitaire

     

    Sous un ciel d'agonie voilé de brume pâle

    Juchées sur un rocher, je contemple la mer.

    Le vent, en mugissant, se repent en rafales

    Et mêle à mes cheveux humides sa colère.

     

     Il se calme un instant puis, reprend de plus belle

    Et, comme s'il regrettait sa soudaine accalmie

    Redoublant ses assaut avec effronterie

    Il frappe et couche à terre les arbustes rebelles.

     

    De la crinière des vagues par l’écume blanchie,

    Se forment des rouleaux qui grondent et s’amplifient,

    Semblants prendre aux troupeaux de chevaux emballés

    Le bruit de leur galop mille fois multiplié.

     

    La nature sauvage que mes sens devinent

    Se révèle grandiose à mon âme chagrine.

    Je me sens si petite,  presqu’ un grain de poussière

    Devant l'indéfini du ciel et de la terre.

     

    Et je suis là, vaincue, devant la vaste mer.

    Songeant à cet espace qui m’apparaît sans borne,

    Je me sens écrasé par l’immense univers

    Qui renferme la vie sous des milliers de formes

     

    N. Ghis.

    Contemplation solitaire

     

    La main et la plume 47

    Texte écrit en 1978

    Aujourd'hui «La Rose De Janvier» 2016 

    BARRE DE SEPARATION ROSES BLEUES


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    Sous la pluie de Paris

     

    Sous la pluie de Paris

    Sous la pluie de Paris

    (Texte libre)



    J'aime la pluie qui tombe sur tes lunettes

    Et qui te fais cligner des yeux.

    J'aime la pluie qui mouille nos cheveux

    Et qui trempe nos vêtements.

    Tout en nous promenant sur les quais de seine,

    Nous regardons les bouquinistes fermer leurs étales

    Sous cette pluie diluvienne qui arrose les livres.

    Il n'y a plus rien à voir à part la grisaille du jour.

    Avenue des Champs Elysées, sous cette pluie battante,

    Nous flânons devant les vitrines illuminées des  grands magasins,  

     Puis, nous nous arrêtons un instant pour nous embrasser.

    Notre périple nous entraîne à travers tout Paris!

    Absorbés  par notre joie de vivre, nous n'avons pas vu les heures s'écouler.   

    Le jour décline doucement et la pluie semble vouloir s'arrêter.

    Sur les boulevards, main dans la main, nous reprenons notre marche hasardeuse

    Tout en nous amusant à sauter dans les flaques d'eau.

    Devant le nez des autos qui klaxonnent pour nous rappeler à l'ordre,

    Nous traversons les grands carrefours en riant de nos bêtises

    Et toi, comme un grand gosse provocant, tu ris

    Je ris aussi et comme des enfants qui se moquent du temps

    Nous nous moquons de la pluie, nous nous moquons des ennuies

    Et tant que durera le temps de prendre le temps de s'amuser d'un rien

    De s'amuser de tout comme le font les enfants de vingt ans,

    On s'aimera sous la pluie! On dansera sous la pluie!

    Sous des milliers de gouttes de pluie! Des milliers de gouttes de vie!...

    J'aime la pluie qui tombe sur tes lunettes et qui te fait cligner des yeux!

    Nous sommes des fous de la pluie sur Paris! Des giboulées de mars!

    Nous sommes des fous des pluies de printemps!

    J'aime que l'on se promène sous la pluie qui tombe averse sur Paris:

    Nous sommes l'âme de Paris! Nous, les gavroches de la vie.

     

    N.Ghis.

    Sous la pluie de Paris

    Texte écrit en Mars 1992.

    Aujourd'hui «La Rose De Janvier» 2016 

    Sous la pluie de Paris


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