•  

    Pas de lampe à la fenêtre

     

    Ne mets plus jamais la lampe à la fenêtre!
    Il est trop tard! Je ne veux plus l'apercevoir!
    N'allumes pas la lampe pour m'attirer vers toi!
    Elle est cruelle! Sa lumière avenante me fais trop mal!
    Ce qu'elle signifie, personnifie la tentation de t'approcher;
    Mais je ne suis plus la jeune femme, le fragile papillon
    Qui brûle ses ailes au feu ardent de ton amour menteur!
    N'exposes pas! N'exposes plus ta perfidie à la fenêtre!
    Je ne veux plus te connaître! Plus rien savoir de toi!
    Tu as détruis mes illusions, mes rêves de jeune fille.
    J'ai compris que tu n'es pas homme à être sage,
    Que tu t'amuses, par tes frasques, à me torturer.
    Non! Ne mets plus cette lampe menteuse à la fenêtre!
    Je ne serai plus là, l'âme en émoi à guetter ton appel.
    Je ne serai plus là pour sortir dans la nuit et toquer à ta porte.
    Je ne serai plus là pour satisfaire tes moindres désirs!
    Tu crois que je ne résisterais pas à l'envie de te revoir?
    A l'envie de courir me jeter dans tes bras?
    A l'envie de tes baisers joueurs et passionnés?
    Mais ton orgueil te trompe! Il te joue des tours!
    Tu es un homme et tu réfléchis comme un homme!
    Désormais, plus rien ne saura m'atteindre.
    La flamme de la lampe brûlera devant mon indifférence.
    Elle brûlera inutilement devant mes yeux.
    Elle brûlera autant dans mon cœur en souffrance.
    Ce que tu as gagné, c'est qu'à jamais, tu m'as perdu!..

     

    N. Ghis.

    Texte écrit le 16 Janvier 2016

    Pas de lampe à la fenêtre


    votre commentaire
  •  

      Le vide de l'absence

     

     

     Le vide de l'absence

     

    Quels sont ces mots rouge de sens sur le miroir éteint?

    Quelle écriture sanglante as-tu laissé s'y imprégner?

    Mes yeux ne voient en signature que ta bouche vermeille:

    L'empreinte de tes lèvres où tant de fois j'ai posé les miennes

    Me torture et me pousse à les poser encore et encore

    Jusqu'à en effacer les contours sensuels et délicats

    Sur ce froid miroir où transpire l'indifférence.

    En t'en allant, tu me prives de ta présence.

    En t'en allant tu me défends de t'aimer

    En t'en allant, tu sonnes le glas de notre amour

    Que reflètent indifférents tes mots poignard!

    Ô, femme cruelle! Je suis blessé à mort!

    Mais je ne peux m'éloigner de ton image mirage!

    Le miroir saigne. Des larmes baignent mes yeux:

    Elles glissent sur mon visage ravagé par la douleur.

    Ma détresse et ma tristesse se mêle à mon amour déçu.

    Je n'existe plus. Je suis désemparé. Je n'ai plus de nom.

    Sans toi, je ne suis qu'un homme en perdition...

     

     N. Ghis. 

     Le vide de l'absence

     Le vide de l'absence

    Texte écrit en 2008

    La Rose De Janvier 2016

     Le vide de l'absence

     


    votre commentaire
  •  

    Elle n'y croit plus.

     

    Elle n'y croit plus Cette poésie fut écrite pour une amie du net.



    Elle n'y croit plus.



    Elle dissimule en son regard la trace d'un souvenir fort

    D'une passion qui gronde encore et fait grandir son désespoir.

     En nourrissant cette passion: amour qu'elle croit sans espoir,

    Elle sent vaciller sa raison. Que lui réserve encore le sort

    Elle vit ça comme un abandon: la vie, la mort, quelle importance!

    Elle sent tomber ses défenses et ne s'accorde aucun pardon.

    Elle est méfiante à toutes histoires pouvant nourrir ses illusions.

    Malgré tout, elle voudrait y croire comme au temps de l'adolescence.

    J'aimerai bien pouvoir lui dire que son coeur peut encore guérir!

    Que sa vie peut bien refleurir sur les chemins de grands frissons.

    C'est une guerrière dans l'âme: battante et pleine de courage;

    Mais elle laisse mourir la flamme qui consume son corps trop sage.

     Je voudrais bien sécher ses larmes; mais je sens qu'elle ne le veut pas.

    Elle à bien tort et je la blâme, car l'existence n'attends pas...

    "Ne refuse pas l'appui de l'homme qui n'attend que ça.

    Il faudrait que tu penses à lui comme à l'amant épris de toi.

    Même si le désespoir te ronge et si ta peine, tu là lui dois,

    Il ne faut pas jeter l'éponge! Que sais-tu toi, de son combat?

    Le bonheur est une bataille qu'il nous faut gagner chaque jour

    En avançant, vaille que vaille, sur nos peines et sur nos amours.

    Nos existences sont toujours une perpétuelle renaissance.

    Si notre cœur prête à l'amour la valeur de la quintessence,

    C'est que l'amour en est l'essence et la raison même de nos sens.

    C'est ce désir qui nous rend fou au point d'une réelle dépendance.

    Il ne faut pas s'avouer vaincu par ce qui peut nous décevoir!

    Il faut toujours garder espoir même lorsque tout semble perdu!

    Elle garde secret en son coeur l'idée d'un amour fusionnel

    Pourtant, elle sait que le bonheur n'est pas un état perpétuel.

    Elle cache aussi dans son regard les graines amers de la passion;

    Mais elle croit qu'il est trop tard, même si elle n'a pas raison.

    On peut vivre plusieurs départs! Rien n'est jamais perdu d'avance!

    Ce n'est pas la fin de l'histoire. La vie nous donne plusieurs chances! 

    Quand enfin l'on tient notre chance, on peut renaître à la passion

    Car, lâcher prise, ça n'est pas bon! Toute vie a son importance!

     Pourquoi nourrir cette douleur qui empêche la clairvoyance?

    Pourquoi laisser passer les heures dans l'ombre trouble du non-sens?

    Son envie d'être encore aimée la fait redouter ce bonheur

    Que peux lui apporter l'amour du seul homme habitant son coeur...

     Son corps de femme ne veut pas voir que l'éclaircie met à mort l'ombre.

    Qu'il suffit d'un rien pour y croire: d'un baiser, d'un mot, d'une seconde;

    Mais la mal-aimée ne veut pas. Elle se punit du droit d'aimer

    Pourtant, l'amour est là, tout prêt! Il n'attends d'elle qu'un faux pas.

    "Le cœur, on sait, à ses raisons que même la raison ignore!"

    Et même si elle n'en veut plus, l'amour, la vie, sont un trésors...

     

    N. Ghis

    Elle n'y croit plus.

    Texte écrit en 2001

    La Rose De Janvier

     Elle n'y croit plus.


    votre commentaire
  •  

    La Rêveuse

     

    La rêveuse cherche toujours l'amour.

    Où est celui qui lui est destiné?

    Tout au fond de la galaxie?

    Dans un coin reculé de la terre?

    Où doit-elle le chercher?

    Elle dort pour le rêver de le rencontrer.

    Pour apaiser sa soif d'amour, elle dort...

    Derrière son regard espiègle et d'or,

    Elle dissimule ce feu qui couve en elle,

    Alimente et fait rougir la braise

    couvant en ses entrailles qui la dévore.

    Désespérée, elle attend son prince.

    Lui seul saura réveiller le brasier:

    Ce brasier faiblissant en son corps,

    Ce brasier qui, doucement s'endort

    Jusqu'à n'être plus que cendres froides.

    Dort, belle au bois dormant! Dort!

    Dort pour que ton rêve se réalise.

    Dort pour que le temps d'un songe,

    Tu rencontres enfin ton prince. Dort!...

     

    N. Ghis.

     

    La rêveuse

    "La rose De Janvier 2016"

    La Rêveuse


    votre commentaire
  •  

    Mon frère : fiction 

    Mon frère : Tristesse

     

    Mon Frère



    J’ai le regret de toi, mon frère.

    J’ai le regret de ton absence.

    Tout ce qui vît sur cette terre

    Me fait regretter ta présence.

     

    Ta femme prie, ton enfant pleure.

    La souffrance habite nos cœurs.

    Un oiseau chante. Ô! Désespoir!

    Et je t’appelle dans le noir...

     

    Tu avais une femme, un bébé!

    Il fallait que tu en profites

    Pourquoi es-tu partis si vite

    En nous laissant désemparés

     

    Deux frères ne se quittent jamais.

    Te souviens tu de notre enfance

    Quand à cache-cache l’on jouait?

    Qu’elle fût courte ton existence!

     

    C'est moi qui ai cett' maladie!

    C'était toi le champions de ski!

    Sportif, en forme et toujours gai:

    A ta mort, nous n'étions pas prêt.

     

    Vingt ans, tu ne les avais pas!

    Si un jour l'on m'avait dis ça,

    Je n'en aurais pas cru un mot!

    Toi! Dans un sombre tombeau?...

     

    Pourtant, c’est vrai! Tu as gagné!

    Je ne pourrai plus te trouver!

    Je le regret de toi mon frère;

    Mais je sais que, là-haut...tu sais.

     

    N.GHIS.

     

    (Décès du jeune homme en 1980)

    Texte écrit en 1980

    La Rose De Janvier

    Mon frère : fiction


    votre commentaire